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2007/2008 : lever les obstacles au rassemblement du peuple et de l’ensemble des forces de gauche.

Briant Gérald
Miércoles 11 de enero de 2006 — Última actualización Domingo 18 de octubre de 2020

Briant Gérald, Paris 18°

S’il y a bien deux choses qui fédèrent les communistes, ce sont la farouche détermination à chasser la droite pouvoir et la volonté de faire grandir le niveau des exigences populaires pour construire une réelle politique de progrès social. Tout autre chemin nous met au mieux dans l’embarras, au pire, nourrit l’impuissance.

Repartir de cela permet d’éviter un écueil qui nous conduirait inévitablement à l’impasse politique : réduire le débat sur l’alternative à un choix de «présupposé» en matière de rassemblement. En d’autres terme devoir, ou bien nous déterminer par rapport à la LCR ou bien par rapport au PS, c’est-à -dire encore, enfermer notre choix, entre la rupture assumée avec une partie de gauche quitte à repousser aux calendes grecques une victoire sur la droite et une union à minima qui au mieux -et c’est encore à prouver- conduira à une majorité pour une alternance. Au regard des enjeux du moment, de la gravité des attaques portées, de l’urgence de la riposte à déployer, nous ne pouvons nous tromper d’échelle, penser «étriqué» sous peine de passer à côté du potentiel existant pour une véritable transformation social. Lors du référendum sur la constitution européenne, nous avons su avoir l’audace nos ambitions, aujourd’hui nous devons faire preuve d’une créativité du niveau de celle que nous avions au moment du front populaire et qui a conduit aux acquis de société que le pouvoir essaie aujourd’hui de supprimer.

Nous avons affaire à une droite qui a su tirer les enseignements de ses défaites. Elle est aujourd’hui déterminée à remodeler durablement notre société française aux normes du capitalisme mondialisé qui appuie sa bataille politique sur un corpus idéologique prônant le pragmatisme pour mieux prêcher le renoncement, «l’idéologie de la non-idéologie». Une droite unie qui si elle s’affronte sur les moyens, converge sur l’objectif. Pour le libéral populisme Sarkozy comme pour le néo gaullisme libéral Villepin, il s’agit bien d’instaurer la règle de «la concurrence libre et non faussée» et la guerre de façade que se livrent les deux hommes ne vise qu’à élargir l’assise populaire pour y parvenir.

Face à eux, il nous faut crédibiliser la possibilité d’un rassemblement majoritaire en capacité de rompre avec leur politique ; d’imposer des choix alternatifs. L’existence d’un Parti Communiste en ce début de 21ième siècle ne peut donc se borner à tenter de changer la nature des autres forces politiques de gauche ; elle se légitime dans notre capacité à faire grandir les «consciences politiques» : à donner ambition, cohérence et débouché politique aux exigences sociales - à lever les obstacles du rassemblement du peuple et de l’ensemble des forces de gauche. Occupons-nous d’abord de ce qui nous rapproche, nous y gagnerons en efficacité !

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