Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !
Activité des cellules

Action pour l’école, le collège, le lycée

s’organiser pour refuser le piège de la violence
Dimanche 11 janvier 2009

Texte d’un tract diffusé dans un quartier des Minguettes à Vénissieux

Pour défendre école, collège et lycée contre la casse de Sarkozy

Refusons la violence, organisons-nous !

Un regroupement s’est produit jeudi et vendredi matin devant le collège Jules Michelet avec des incidents parfois violents ; vitres cassées, caillassages, feux de poubelles… De nombreux collégiens ont préféré rester chez eux, certains ont pu travailler au collège. Une centaine sont restés le matin dans le regroupement, dont beaucoup de très jeunes.

Des collégiens de 3e voulaient exprimer leur colère contre la réforme des lycées qui supprime les CAP et réduit la durée des Bacs professionnels. Mais le plus grand nombre ne savaient pas pourquoi ce rassemblement était organisé.

La colère des lycéens en décembre a fait reculer le gouvernement qui a repoussé la reforme DARCOS. Cette colère est légitime. Les communistes la soutiennent. Mais on ne peut laisser des collégiens, des enfants de moins de 15 ans, se retrouver dans des situations dangereuses pour eux ; affrontements avec la police, risques d’incendies, manipulations ou provocations de toute sortes, violences qui peuvent dégénérer, provoquer des dégâts matériels… Des gamins vont se retrouver impliqués dans des actions de justice, avec leur famille car mineurs.

La violence n’a jamais aidé les luttes. Au contraire, elle est toujours utilisée par les gouvernements pour diviser et opposer les catégories entre elles. Elle pénalise d’abord les jeunes. Les parents du quartier, les enseignants et personnels du collège, des écoles, des lycées ont les mêmes intérêts que les enfants et c’est l’union de tous qui peut permettre de faire reculer Sarkozy. Que ce soit pour la pauvreté, le logement ou l’école, notre seule force, c’est la solidarité !

Le principal avait pourtant essayé d’organiser une rencontre avec les parents jeudi. L’équipe du collège, présente pour discuter avec les collégiens, leur demander de rentrer au collège ou chez eux, les mettant en garde contre la violence, a permis d’éviter le pire. Quelques parents d’élèves présents avec les élus du quartier ont aussi tenté d’éviter les dérapages, empêcher l’incendie d’un arbre. Mais les locataires de la tour 8 devront payer leurs poubelles brulées. Les communistes du quartier sont solidaires de l’équipe du collège, qui défend le service public avec les parents, essentiel pour nos enfants et leur avenir.

La ville et le conseil général ont pris des dispositions pour la sécurité du collège et de ses abords. Mais cela ne résoudra pas tous les problèmes. Tout le service public de l’école est attaqué. Rappelons nous les ministres Fadela Amara et Nadine Morano venues à Vénissieux provoquer en annonçant la fin de la maternelle gratuite, ou Sarkozy supprimant 13500 postes d’enseignants en 2009 et annonçant que ce sera encore pire ensuite, pour payer les milliards de ses amis banquiers…

Face a eux, il faut plus de mobilisation pour défendre l’école publique, les collèges, les lycées. Pour cela, il faut refuser la violence, les provocations, et surtout s’organiser et ne pas laisser nos enfants seuls dans cette situation.

Nous appelons les habitants à participer a toutes les initiatives du collège, de la ville pour permettre à nos enfants de retrouver des conditions scolaires normales.

Nous appelons à participer aux journées d’actions organisées par les enseignants, les lycéens, les syndicats, dont la journée nationale du 29 janvier qui peut être un premier coup d’arrêt à la guerre sociale que mène Sarkozy contre nous.

La prochaine assemblée générale du conseil de quartier, qui se tiendra le 5 février sera une bonne occasion pour faire le point. Nous vous appelons à y participer nombreux.

Sarkozy veut nous faire payer la crise avec la pauvreté, le chômage, la précarité, la casse des services publics et de l’école, et il a besoin de la violence pour diviser. Face à lui et à ses amis du patronat, de la grande bourgeoisie, organisons-nous, adhérez au parti communiste !

Vos réactions

  • jef 14 janvier 2009 05:59

    J’habite ce quartier des Minguettes. Ce tract mérite un commentaire : son contenu de classe pourrait être plus affirmé.

    La violence n’est pas gratuite. Elle n’est pas non plus neutre. La violence est duale. Elle exprime contrainte et soumission : dominant et dominé. Le communisme est négation de la violence.

    Nous pouvons construire une force majoritaire. La solidarité peut décupler la force.

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