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Battons le fer quand il est chaud

Le 1er mai sous toutes les formes permises par le confinement !
Samedi 25 avril 2020 — Dernier ajout lundi 2 novembre 2020

Le monde vit depuis plusieurs semaines une crise sanitaire exceptionnellement grave et inédite. Dans cette situation d’affrontement de classe sans précédent, les travailleurs doivent faire valoir leurs droits et revendications avec force, les déclarations démagogiques de Macron et consorts qui pillent de façon éhontée le concept «  les jours heureux » le démontrent. Alors que leurs semblables de cette époque se vautraient dans la collaboration ! il s’agit pour eux, aujourd’hui, d’imposer les politiques antisociales et syndicales promues par le Medef. Celui-ci, comme Macron, ami et serviteur des patrons et des riches, n’a rien à faire des salariés utilisés comme chair à canon du sacro-saint profit. Ce sont les revendications satisfaites qui créeront les conditions «  des jours heureux » comme ce furent les travailleurs et les militants ouvriers de la CGT tel Ambroise Croizat notamment qui construire ces «  jours heureux ».

La situation est grave ! Dans tous les domaines ils tentent d’imposer le recul : remise en cause des acquis sociaux, des congés payés, des 35 h, du pouvoir d’achat, liquidation de l’emploi, atteintes aux libertés et à la dignité, casse de la protection sociale, poursuite de la casse des hôpitaux : un rapport commandé par Macron le préconise, etc…

Ce sont d’autres choix qui doivent être mise en œuvre pour répondre aux besoins des salariés, de l’économie, du pays. Pour cela, il faut s’attaquer aux profits, aux grandes fortunes, à la logique de la rentabilité financière. L’argent doit être utilisé pour augmenter les salaires, réduire le temps de travail à 32 h, la reconnaissance des qualification, instaurer la retraite à 55 ans à taux plein pour les travaux pénibles, améliorer les conditions de travail par des embauches, une protection sociale de haut niveau visant à la gratuité des soins avec la suppression de toutes exonérations de cotisations des entreprises.

Le patronat, le grand capital visent à imposer à tous les peuples une politique de recul social. Le 1er mai, les salariés français, avec le PCF et la CGT exprimeront leur solidarité internationale avec les salariés en lutte de tous les continents !

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