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Des moyens pour déconfiner en sécurité !

Le Vénissian, numéro de mai 2020
Jeudi 30 avril 2020 — Dernier ajout mercredi 6 mai 2020

Le numéro du journal Le Vénissian écrit pendant le confinement…

  • édito : des moyens pour déconfiner en sécurité
  • pétition nationale du PCF « ce n’est pas à nous de payer la crise »…
  • Nos droits : l’impact de la loi d’urgence sanitaire sur le droit du travail
  • Premier tour des municipales : Michèle Picard en tête, Yves Blein a perdu !
  • Vénissieux solidaire, une longue histoire
  • Coronavirus, à quoi sert l’U.E. ? à rien !
  • Face au coronavirus : socialisme ou capitalisme ?
  • La ville solidaire : les actions de la ville pour accompagner les Vénissians

Le journal à consulter en ligne

Des moyens pour déconfiner en sécurité

L’épidémie du COVID-19 oblige à repenser la société. Même Emmanuel Macron le dit. Mais il ne pose pas la bonne question : qui décide et dans l’intérêt de qui ? Les communistes font des propositions depuis longtemps pour remettre les femmes et les hommes qui travaillent au cœur des décisions politiques, économiques et sociales.

Car au delà des « effets de com » à la télé, la préoccupation de Macron pour l’après, comme pour la gestion de l’épidémie, c’est la défense du modèle économique libéral, du système bancaire et des intérêts des premiers de cordées.

Les ordonnances de l’état d’urgence sanitaire, viennent en aide d’abord aux entreprises, y compris avec les mesures de chômage partiel, des financements, des aides, et s’attaquent en même temps au droit du travail, au temps de travail, aux jours de congés. Les premiers de cordées sont tranquilles, pas question de revenir sur la suppression de l’ISF, ni sur le CICE.

Certains découvrent la fragilité de notre système de santé. Le manque de moyens dénoncé depuis des mois par les soignants a éclaté au grand jour ! Manque de masque, de tenue de rechange, de lits, de respirateurs. Le pire c’est l’incapacité à les produire tant nous dépendons des importations !

… Oui, ce sont les salariés du service public, les soignants, auxiliaires de vie, tout les salariés, magasiniers, caissières, chauffeurs, postiers.. etc, souvent précarisés, aux conditions de travail difficiles, qui sont indispensables à nos vies, pas les boursicoteurs ni les actionnaires ! Oui, les communes sont un échelon indispensable de démocratie, pas l’UE !

Il ne suffit pas de parler comme Macron du « jour d’après ». Il faut repenser le pouvoir politique et la place de ceux qui travaillent. Ce sont les soignants, éboueurs, ouvriers et chauffeurs qui doivent être au gouvernement !

La fin du confinement ne sera pas le retour comme avant. Il faudra de nouvelles formes de mobilisations parce qu’il n’y a rien à attendre de ce gouvernement pour mettre en cause des intérêts capitalistes qui ont fait tant de mal.

Les «  jours heureux », auxquels ose faire référence Macron, c’est le projet du conseil national de la résistance à la libération pour une société plus juste, à l’exemple de la Sécurité Sociale avec tout le poids des communistes, leurs idées et leurs propositions.

A nous tous de nous organiser pour de nouveaux «  jours heureux »

le journal en téléchargement

Le Vénissian de mai 2020

Pétition pour des mesures de solidarité nationale

Monsieur le Président, Nous sommes confinés depuis le 17 mars et vous avez annoncé que cela durerait au moins jusqu’au 11 mai.

Beaucoup d’entre-nous voient leurs ressources baisser alors que leurs dépenses alimentaires augmentent du fait de la fermeture des cantines et que la plupart des dépenses obligatoires perdurent. Quand les difficultés financières s’ajoutent au confinement, c’est insupportable, injuste et indigne.

Nous avons besoin d’une aide immédiate et bien supérieure aux premières mesures décidées.

Même après le 11 mai, les difficultés continueront.

Quatre mesures de solidarité nationale

  • Blocage des prix (alimentation, eau, énergie, télécoms) et suppression de la TVA sur les produits de première nécessité
  • Gel des loyers et des prêts immobiliers
  • Allocation exceptionnelle jusqu’à 300 euros par mois pour les 9 millions de français en dessous du seuil de pauvreté.
  • Indemnisation à 100 % du chômage partiel, Augmentation du SMIC de 20 % et des plus bas salaires, des minimas sociaux et pensions.

Ces mesures doivent être financées par l’État, les banques et les profits des entreprises. Ce n’est pas à nous de payer la crise !

Documents à télécharger

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