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Elargir le rassemblement pour tenir le cap à gauche et continuer l’histoire rebelle de Vénissieux.

Contribution aux discussions
Mercredi 28 janvier 2015 — Dernier ajout lundi 5 octobre 2020

Ainsi, le conseil d’état pourrait confirmer l’annulation des élections municipales. Les manœuvres de l’extrême-droite pour constituer sa liste, puis les procédures de la droite, ont abouties à cette décision contre le vote pourtant clair des Vénissians. Les droites réunies qui ne réalisaient au total que 40,66% en mars 2014 obligent les Vénissians à retourner aux urnes et stoppent pour deux ou trois mois les actions et les projets de la ville. La loi prévoit en effet une gestion directe par une délégation du préfet qui ne s’occupera que des « affaires courantes ».

Michèle Picard a tout fait pour éviter cette double peine aux Vénissians, mais la justice est aveugle et ne regarde que ses attendus, indifférente à l’intérêt général et aux priorités des Vénissians. Avec son équipe de rassemblement (PC, PG, EELV, MRC, des socialistes et personnalités) pour tenir le cap à gauche, Michèle Picard a aussi tout préparé pour que l’absence d’élus ne mettent pas en péril les projets encours, comme ceux indispensables pour accueillir les enfants dans les écoles. Il faut espérer que la délégation du préfet jouera le jeu et laissera les dossiers avancer. Il y a des ouvertures de classe à organiser en Septembre, il faut que le chantier du nouveau groupe scolaire et de la cuisine centrale avance… il ne faut pas stopper le chantier de la piscine qui se termine…

Car même avec un accord fourre-tout évoqué par Mr Girard allant des centristes à la droite dure et se réclamant des votes d’extrême-droite, associant les girouettes politiques qui changent de parti à chaque élection, il reste que la droite n’a fait au total à Vénissieux que 40% au plus fort de la vague qui a emporté en mars St-Fons, St-Priest, Pierre-Bénite ou Décines. Les forces existent pour que Vénissieux reste à gauche, même si la campagne électorale risque d’être encore plus malsaine qu’en mars, que le Front National annonce sa présence, que l’identitaire Gabriac qui n’a pas été sanctionné peut déposer une liste… Et certains à Paris se demandent s’ils ne pourraient pas se faire voir à la télé en passant à Vénissieux…

C’est pourquoi les communistes répètent qu’en cas d’élection, il faut élargir le rassemblement autour de Michèle Picard pour tenir le cap à gauche. Le Parti Socialiste vient de fixer un ultimatum..196 heures pour se mettre d’accord, mais sans abandonner son slogan commun à la droite et l’extrême-droite « en finir avec 80 ans de communisme », sans dire si ses élus continueront de voter contre les projets de la ville, comme les aides au logement social, la construction de la nouvelle cuisine centrale… Oui, tout ira très vite, et le PS doit rapidement dire s’il est prêt à travailler pour le projet qu’ont validé les Vénissians en mars, en proposant des actions et projets qui lui semblent prioritaires, mais en acceptant la vérité politique issue du vote de mars. L’hypothèse qu’il aurait pu profiter de l’effet des élections présidentielles pour prendre la main à Vénissieux a été démentie par le succès de Michèle Picard, creusant un écart du simple au double au premier tour.

Tout le monde sait que les divergences entre socialistes et communistes sont profondes. Au plan international, les communistes dénoncent l’accord TAFTA UE-USA qui donne tous les pouvoirs aux multinationales, mais aussi une politique militariste d’alliance avec les monarchies pétrolières qui financent pourtant les terroristes, conduisant Laurent Fabius à dire « ils font du bon boulot sur le terrain en Syrie », une politique de soutien aux néo-nazis qui ont organisé le coup d’état en Ukraine et bombardent les civils du Donbass, une politique qui n’a rien fait contre le crime de Gaza l’été dernier…

Au plan national, les communistes dénoncent les milliards de cadeaux aux entreprises pendant qu’on mène la guerre contre les salaires et les services publics. Ils appellent tous les travailleurs à combattre la loi Macron qui fait exploser les dernières protections du droit du travail et donne tous les pouvoirs aux patrons pour licencier, précariser, restructurer encore plus facilement…

Et il y a le dossier historique de la mise en place de la nouvelle métropole qui suppose de défendre pied à pied les communes, dont la 3e ville du Rhône, avec notamment la préparation du futur « pacte de cohérence métropolitain » qui définira les relations entre communes et métropole pendant 6 ans !

Mais ces désaccords profonds au plan politique n’interdisent pas des accords sur de nombreux projets de la ville. Encore faut-il le dire clairement et accepter de participer à leur mise en œuvre. Il se dit que les élus socialistes ne sont intéressé que par des places à la métropole. On ne peut évidemment pas participer à une liste pour en dénoncer les projets une fois élu. Le PS doit donc rapidement confirmer qu’il participerait loyalement à la gestion de la ville, évidemment avec des désaccords sur les dossiers nationaux, sans doute aussi sur certains dossiers métropolitains, mais avec un soutien à l’essentiel des projets Vénissians.

Les communistes feront tout pour que Vénissieux résiste une nouvelle fois à la droite et l’extrême-droite et sont prêts à rassembler toutes les forces républicaines et progressistes autour du projet Vénissian, en élargissant encore le rassemblement de mars dernier, y compris avec les socialistes Vénissians sur la base de leur place actuelle au conseil municipal.

Vénissieux a connu d’autres épreuves, et l’alliance sociale et politique que représente l’équipe municipale rassemblée autour de Michèle Picard va se confirmer et se renforcer dans cette nouvelle bataille. Le rassemblement peut s’élargir pour tenir le cap à gauche et continuer l’histoire rebelle de Vénissieux.

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