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34e congrès du Parti communiste français

LA CONFERENCE DE PRESSE D’ANDRE GERIN A COLONEL FABIEN

Lundi 3 novembre 2008

Le PCF n’est pas mort, il peut, il a les forces pour se régénérer. Lors du dernier congrès, les 3 textes critiques et de résistance à la direction avaient rassemblé les suffrages de 25 % des adhérents du parti. Cette fois, il y avait 2 textes, ils franchissent la barre des 40 %.

Nous allons tout faire pour que le PCF rebondisse avec les communistes qui refusent les abandons des derniers congrès.

Malgré la truanderie organisée, le laisser-faire, une baisse voulue des effectifs, malgré l’organisation de la désorganisation du PCF dans les classes populaires et le monde de l’entreprise, malgré le mépris affiché dans certaines fédérations envers les adhérents, le vote des 29 et 30 novembre peut marquer un coup d’arrêt.

Les communistes refusent la démobilisation, ils veulent retrouver leurs racines théoriques, philosophiques, stratégiques, ils veulent être de toutes les innovations du PCF. Marie-George Buffet et la direction doivent faire face à une crise de défiance.

Nous sommes décidés, déterminés à représenter une alternative pour que le PCF se reconstruise, pour le retour de milliers de communistes, pour renforcer le PCF en nombre d’adhérents.

Nous voulons rassembler les communistes qui veulent un PCF autonome, pour rompre avec cette gauche qui n’est pas de gauche, rassembler les communistes qui veulent renouer avec les classes populaires pour un nouveau modèle de société : le communisme du XXIe siècle. Ce 34e congrès devrait être extraordinaire. Il ne peut pas se dérouler comme si de rien n’était. L’unité des communistes doit se reconstruire sur une autre base que celle proposée par la direction.

Le PCF a besoin d’une base commune réellement commune et offensive qui agisse comme une thérapie de choc pour les communistes et le pays, dans une situation nouvelle, exceptionnelle.

Les communistes ont besoin d’une base commune qui aborde les questions capitales pour le monde du travail, l’avenir du pays, pour les forces révolutionnaires. Il est urgent de procéder à l’analyse concrète de la situation : définir la crise, dire d’où elle vient, désigner les responsables, ouvrir la perspective de changement de société.

Les communistes veulent être les porte-voix de la colère populaire, rassembler largement le peuple pour déboucher sur d’autres choix politiques et économiques.

Plus rien ne peut continuer comme avant, le système capitaliste, le modèle occidental sont en faillite. Nous devons contester le modèle économique européen, renouer avec les partis communistes, les forces progressistes du monde entier, participer à la renaissance d’un nouvel internationalisme. Voyons comme ça bouge en Italie, en Allemagne et encore en Amérique Latine !

Pour ce congrès, il faut aller plus loin, obtenir une juste représentation des diverses sensibilité dans le parti au niveau des conférences de section, des conférences fédérales, du congrès lui-même. Nous proposons de faire le plus de chemin possible avec les signataires du second texte d’opposition et les communistes qui ont voté pour lui.

Nous voulons un parti communiste français qui se consacre prioritairement à l’union du peuple de France et place en second lieu la question de l’union politique, notamment avec le Parti socialiste. Nous voulons un parti communiste français autonome qui retrouve ses couleurs de classe, ses couleurs populaires.

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