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Contribution au 33e congres (site PCF)

LUTTE DE CLASSE , OU EN SOMMES-NOUS ?

Jean-Jacques Suzanne
Mardi 22 novembre 2005 — Dernier ajout dimanche 15 janvier 2006

Lors de la révolution industrielle, la machine était l’auxiliaire de l’homme. La révolution informationnelle inverse la donne car le travailleur devient le petit auxiliaire d’un système dont la puissance croît au fil du temps.

Par ailleurs, le capitalisme, certes est en crise, mais travaille la planète au travers du Capitalisme Monopoliste Financier où tout ne doit exister que pour et par l’argent. Le seul critère octroyant le droit de vivre est la solvabilité financière.

Ceci influe de manière importante sur le sentiment d’appartenance de classe qui tend à laisser sa place au rapport inclusion/exclusion dans lequel le pouvoir enferme les individus. Les logiques communautaires se substituent à celle de la lutte des classes et le rapport travail/capital s’en trouve dénaturé au profit de ce dernier.

Dans ce cadre le patronat travaille la société française en s’appuyant sur son projet politique : la refondation sociale :déconstruction des rapports sociaux, du Droit du travail, de la Sécurité Sociale…Reconstruction de ces rapports sociaux avec des outils que sont la vie précaire, la promotion des prises de risques, l’individualisation …En ce sens, le MEDEF est une structure politique de restauration du système féodal dont le gouvernement constitue le bras armé.

Dans cette guerre au monde du travail menée par l’impérialisme, comment nous situons-nous ? Quels projets, quelles perspectives, quels sens sommes nous en mesure de donner à l’activité humaine…. ?

Nous devons revisiter la lutte des classes à la lumière de l’analyse théorique du système et l’évolution de la société . Puis je propose de définir pour « ici et maintenant » des actions très concrètes nourries par le mouvement social :

  • La retraite pleine et entière pour toutes et tous, à 60 ans, quels que soient les aléas de la vie.
  • Les 35 heures réelles généralisées, puis 30 heures par semaine ; l’argent existe, il suffit de le prendre là où il est, au CAC 40 , dans les poches de la bourgeoisie.
  • Un salaire minimal garanti de 1500 euro nets par mois et interdire tout revenu inférieur.
  • Rendre le droit du sol constitutionnel.
  • Interdire les expulsions locatives et rendre constitutionnel le droit au logement
  • Développer la démocratie directe et représentative, la population conservant les cartes en mains, les élus étant sous son contrôle.

Etre comme la bouche qui porte la parole au loin et écoute la parole qui vient de loin…Cette formule zapatiste pourrait être la notre.

Jean-Jacques Suzanne Section Orly-Ville Val de Marne

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