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A l’appel de toutes les organisations syndicales de salariés

Le 19 mars, on frappe encore plus fort !

tract de la section de Béziers du PCF
Dimanche 8 mars 2009

A la suite de la vaste mobilisation du 29 janvier qui a vu des millions de personnes manifester partout en France, le gouvernement manœuvre en recul et le MEDEF s’entête.

Le compte n’y est pas

Les mesures annoncées par le Président de la République dénotent selon les syndicats une « légère inflexion sociale mais sont trop parcellaires pour modifier le cap économique de la politique gouvernementale ». Elles consistent surtout à déshabiller Pierre pour habiller Paul tout en confortant les intérêts du patronat et des plus riches. C’est deux milliards tout au plus pour les salariés, que nous paierons de notre poche, mais 29 milliards d’exonérations de taxe professionnelle pour les patrons. Quant au bouclier fiscal pour les plus riches pas question d’y toucher ! Et que dire de la dizaine de milliards d’Euros d’argent public qui va servir à acheter les titres pourris des Banques.

S’opposer aux réformes régressives du gouvernement

Les réformes libérales imposées au pas de charge par M. Sarkozy et son gouvernement visent à calquer la société française sur le modèle américain, pour répondre aux exigences du capitalisme mondialisé, alors même que ce système fait faillite. Ces réformes rencontrent l’opposition résolue de toutes les professions auxquelles elles s’appliquent mais aussi de la majorité de nos concitoyens. Les ministres Darcos et Pécresse sur l’enseignement, Bachelot sur la santé et l’Hôpital, Dati sur la justice sont en difficulté. En poussant un peu plus, le mouvement peut les contraindre à retirer leurs projets néfastes.

Arracher tout ce qui peut l’être

Le gouvernement et le patronat n’ont rien cédé sur les salaires. C’est pourtant la première exigence des manifestants du 29 janvier dernier. Le patronat s’obstine. Le gouvernement avance, sous couvert d’augmentation du pouvoir d’achat, les pions de la libéralisation en tarissant par les deux bouts les formes de redistribution sociale que sont l’impôt sur le revenu et les cotisations sociales. On est évidemment là au cœur de l’affrontement Capital/Travail et il n’y a rien de bon à attendre d’eux, hormis ce qui leur aura été imposé.

La crise n’est pas tombée du ciel

Ce sont eux, le grand patronat et leurs commis, ceux qui se sont succédé au pouvoir ces vingt dernières années, qui sont responsables de la crise que nous subissons tous aujourd’hui. Ils cherchent à échapper à leurs responsabilités, ils veulent nous faire payer leur crise et rester «  aux affaires » comme si de rien n’était pour continuer à y défendre leurs intérêts !

La France «  cé tan nous, la France  cé pas ta yo »

Comme en Guadeloupe ou à la Martinique, le mouvement social est aujourd’hui porteur de l’intérêt général. Dans la situation politique et sociale marquée par l’exacerbation de l’affrontement avec le Capital, les luttes restent, pour le monde du travail, le seul moyen de se faire entendre. La soumission, l’abdication des partis politiques dominants aux exigences du capitalisme mondialisé ont discrédité ces forces politiques. Les travailleurs ont bien compris que dans ce combat Capital/Travail les partis de droite ne sont pas dans leur camp et que le parti socialiste est le maillon faible.

Construire un mouvement dans la durée

Le mouvement social qui se construit n’est donc plus seulement de nature revendicative, il est en charge de perspective politique, de changement de société. La prise de conscience par les forces sociales, notamment du salariat, de leurs responsabilités historiques présentes sera déterminante pour la suite du mouvement, la mesure des enjeux aussi.

Le capitalisme a fait son temps

Le capitaliste, n’est plus capable de résoudre les problèmes qui se posent au monde d’aujourd’hui. Victime de sa boulimie de fric, il implose comme une baudruche trop pleine. La crise que nous vivons est celle de la fin d’un système qui a façonné nos sociétés et structuré nos mentalités durant des siècles. Rien moins que cela !

Déjà se pose avec urgence la question de l’après capitalisme.

La situation présente porte les germes du pire comme du meilleur. Le pire c’est la perpétuation du système sous des formes de plus en plus autoritaires, violentes, destructrices de notre environnement, porteuses de graves reculs de civilisation. Le meilleur reste à construire ensemble. Cette possibilité ouverte à chacun de participer en pleine responsabilité à l’élaboration d’un monde nouveau, c’est peut-être cela l’essentiel.

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