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Elections présidentielles

Les communistes décident…

24, 25, 26 Novembre, section de Vénissieux
Mercredi 23 novembre 2016

La vie politico-médiatique va de surprise en surprise. Les sondeurs et les candidats « médiatiques » sont bousculés par des votes surprises, du brexit à Trump puis Sarkozy…

Dans les consciences des peuples, bouillonne un rejet de ce système capitaliste mondialisé qui multiplie les guerres, les destructions sociales, la concurrence généralisée, les réfugiés…

Mais le rapport de forces sociales est largement favorable au capitalisme, car l’espoir en une autre société a été refoulé par la diabolisation du socialisme réel. Et ce sont des droites ultra-conservatrices, et l’extrême-droite qui arrive à capter la colère sociale contre le système.

Dans ce contexte difficile, les communistes doivent décider cette semaine de leur bataille politique en 2017. Les espoirs de 2012 en un renouveau d’une gauche progressiste porté par le Front de Gauche se sont effilochés malgré la colère grandissante contre le gouvernement Vals-Hollande.

Les communistes ont le choix entre deux options

  • option 1 : soutien à Jean-Luc Mélenchon
  • option 2 : une candidature communiste [1]

La direction du parti considère dans tous les cas que la décision pourrait être revue après les primaires socialistes, dans le cas de l’option 2, avec nécessairement une nouvelle consultation des communistes.

1/ Que peut espérer Jean-Luc Mélenchon ? Les sondeurs lui promettent parfois même le second tour, mais nous savons qu’il faut s’en méfier. Que savons-nous par nous-mêmes ?

  • Le rapport des forces politiques en France est très largement en faveur de la droite. Les dernières régionales sont illustratives, comme la mobilisation pour la primaire de droite où la stratégie centriste de Juppé a été battue malgré son soutien médiatique
  • La mobilisation du printemps contre la loi travail a mis en mouvement 1 million de personnes, comptons le double avec leur proches, cela ne représente que 5 % des votants, 3% des inscrits..
  • En 2012, le total Extreme-gauche + Front de Gauche (12,81% ) était resté inférieur au total extrême-gauche + PCF de 1995 (13,95%). Les législatives suivantes, les municipales, européennes et régionales ont toutes confirmé depuis la difficulté de reconstruire une alternative politique de transformation sociale.

Les médias savent faire grandir un espoir à gauche pour rabattre un électorat hésitant vers le vote utile au dernier moment. Les cas Corbyn, Sanders sont éclairants. Mais il vaut mieux regarder la réalité politique en face pour ne pas se faire avoir une nouvelle fois.

2/ l’expérience de 2012 montre qu’une bataille électorale n’est rien si elle ne renforce pas la capacité d’organisation militante, si elle ne contribue pas à l’unité du peuple, à créer les conditions d’un mouvement populaire organisé et conscient de l’exigence d’une autre société.

  • Le vote Hollande de 2012, tout comme le second tour des régionales a montré a quel point le peuple « de gauche » reste sensible aux illusions électorales.
  • la victoire de Tsipras qui s’est retournée en soumission au diktat de l’Union Européenne montre à quel point l’élection n’est rien sans le rapport de forces social.

3/ Après 40 ans de stratégies électorales à gauche, union de la gauche, gauche plurielle, collectifs anti-libéraux, Front de gauche, il faut bien constater l’impasse de toutes ces formes électorales de rassemblement, accompagnant le recul du rassemblement dans l’action et la solidarité.

4/ Le parti communiste est à la croisée des chemins. Il cherche depuis 30 ans comment tirer les leçons de l’échec de l’union de la gauche, et de l’effondrement de l’URSS. Il peut disparaitre comme en Italie, se transformer en parti de gauche, mouvement… C’est ce que propose depuis des années une partie de sa direction. Mais il peut aussi se reconstruire comme parti communiste ancré dans le monde du travail, dans la résistance au capitalisme, et réaffirmer que le peuple a besoin d’une autre société. La décision des communistes doit permettre d’affirmer ce choix dans la bataille politique de 2017.

5/ Que peut espérer une candidature communiste ? Le résultat électoral est totalement incertain. Marie-Georges Buffet avait fait 1,93 % en 2007 et Rober Hue 3,37 % en 2002. Un score supérieur serait un évènement, tant tous les médias ont rayé cette hypothèse. Il correspond à la capacité de mobilisation sociale. Une candidature communiste qui s’inscrirait clairement dans la colère contre les injustices, le refus de toute alliance de second tour, et qui porterait les exigences du mouvement social (salaires, service public, logement…) peut être la surprise progressiste. Elle donnerait de la force et ouvrirait la reconstruction de l’issue politique nécessaire au mouvement social.

Pour combattre la droite et le FN, pour refuser l’austérité et la politique droitière du parti socialiste, pour ouvrir une perspective politique progressiste, l’option 2 est le seul vote utile aux communistes !

Pour voter à Vénissieux

  • assemblée des communistes ce jeudi 24 Novembre à 18h30,foyer Marcel Sembat
  • bureau de vote à la section du parti vendredi 25 Novembre de 16h à 19h
  • bureau de vote à la section du parti, samedi 26 Novembre de 9h30 à 12h

[1pour l’anecdote, l’option 2 était en 1920le choix du parti communiste

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