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Mobilisés pour une victoire politique du monde du travail

29 Septembre, 11h départ groupé métro gare de Vénissieux
Mercredi 28 septembre 2022 — Dernier ajout jeudi 29 septembre 2022

Les communistes de Vénissieux seront nombreux à la manifestation syndicale de ce 29 Septembre !


Réforme de l’assurance chômage, des retraites, budgets d’austérité pour la Sécurité sociale et l’État, restrictions énergétiques, refus d’augmenter les salaires et les minima sociaux… Macron engage son second mandat avec un programme de combat contre le monde du travail.

Un programme dicté par les exigences du capital et d’un grand patronat disposé à s’accommoder, au moins un temps, d’une taxe sur les « superprofits » - adoubée par la très libérale présidente de la Commission européenne -, dès lors que ses fondamentaux demeurent intacts : pression maintenue sur les salaires et l’emploi avec un « marché du travail » destiné à maintenir un chômage de masse et une précarisation de l’emploi, marges augmentées, maintien des pouvoirs des actionnaires, profits préservés…

Dans ce contexte, la riposte sociale pour exiger l’augmentation sensible des salaires, des créations d’emplois dans le public comme dans le privé, de dignes conditions de travail et une réduction de la durée et du temps de travail, est salutaire. Avec ces contenus, elle met directement en cause les logiques imposées par le patronat et le pouvoir exécutif, avec l’appui d’un Parlement largement dominé par les droites et l’extrême droite.

La journée nationale d’action du 29 septembre est donc une étape très importante pour une riposte à la hauteur de l’offensive de Macron contre le monde du travail et pour remettre l’intervention organisée des salariés, de l’ouvrier à l’ingénieur, du chercheur au technicien, depuis les entreprises et les filières, au cœur du rapport de forces nécessaire à des victoires politiques.

L’engagement des communistes est évidemment déterminant dans cette journée, pour favoriser l’engagement des salariés, des retraités et des jeunes que nous côtoyons au quotidien, dans nos communes, nos quartiers et nos entreprises. Autant qu’il l’est pour appuyer, encourager les luttes conduites par les salariés dans de nombreuses entreprises, chez Carrefour, chez Stellantis ou encore à Libéo en Corrèze et Lebhar dans l’Yonne, comme dans de nombreux services publics.

Notre rôle doit être de conforter, dans les consciences, l’urgence d’une intervention populaire déterminée à faire gagner les exigences sociales, autant parce qu’elles sont légitimes que parce qu’elles contestent les logiques portées par un pouvoir et un patronat résolus à protéger ensemble les intérêts du capital.

Notre ambition communiste est claire : permettre au monde du travail d’arracher tout de suite une victoire politique, par son unité et son intervention permanentes. Lui déléguer les seules luttes revendicatives pour mieux le tenir à l’écart de la construction d’une alternative politique à Macron et à l’extrême droite serait mortifère, comme l’histoire en témoigne.

Ainsi, en nous appuyant sur les suites que donneront les organisations syndicales à cette première journée d’actions, nous avons besoin d’organiser sans attendre l’activité de notre parti pour la tourner plus résolument vers les salariés, vers les privés d’emplois, vers les travailleurs ubérisés, devant et dans les entreprises, comme dans les services publics.

Car c’est là, au cœur de l’antagonisme entre le capital et le travail, là où s’imposent l’exploitation et la domination du capital, que peut se nourrir la conscience de classe, que les aspirations communes des salariés à un emploi stable, à un bon salaire, à des conditions de travail dignes de notre époque et que l’unité des travailleurs peut s’opérer pour faire reculer les logiques du capital financier.

C’est là que peut grandir l’aspiration à redonner sens au travail, à transformer le rôle des entreprises et des services publics, à interroger la finalité de la production dans la société, à changer radicalement les modes de production, aujourd’hui source de gâchis humains et environnementaux.

Avec l’intervention combative de nos parlementaires, la mobilisation organisée de notre force militante, avec nos propositions cohérentes et crédibles, en particulier pour sécuriser l’emploi et la formation, pour réorienter les richesses, pour étendre et renforcer les services publics, pour arracher de vrais pouvoirs de décisions pour les travailleurs, pour révolutionner le travail, contribuera à élargir autant qu’à politiser cette mobilisation sociale.

Avec l’ambition de contribuer à la construction d’un mouvement populaire puissant qui devienne enfin acteur d’une alternative politique de gauche et écologiste capable de gagner… et de réussir.

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