Après la longue grève des Veninov qui avaient réussi à préserver le site et 10 emplois, Carbone Savoie est dans la ligne de mire des casseurs d’industrie. Le site vient de l’ancien groupe Pechiney, nationalisé avec ses pertes en 1981 avant d’être revendu avec ses profits, puis cassé en morceaux, dont la filière des cathodes pour l’industrie de l’aluminium. Elle était arrivée dans la corbeille du groupe minier australien Rio Tinto, ces multinationales qui épuisent la terre et le travailleur comme le disati Marx.
Le Monopoly continue et les sites de Vénissieux et de Notre-Dame de Briancon sont en vente, 350 emplois mis en cause, et une technologie industrielle de pointe, des métiers et un secteur stratégique pour toute la filière de l’aluminium. Les fonds financiers se frottent les mains ! Ils vont pouvoir dépecer et licencier ! Les représentants du groupe Rio Tinto n’était meme pas présent au CCE pour répondre aux questions des salariés ! Pourtant, le site de Vénissieux avait investi 25M€ ces dernières années pour la dépollution des fumées, système au top niveau mondial. Mais pour les salariés, le contrôl ;e des poussières est en échec, et l’entreprise vient d’être jugée responsable du décès d’un ouvrier…
Les travailleurs sont en grève avec occupation et piquet devant l’usine. Macron va-t-il les envoyer devant sa « justice » ?