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Guerres, crises et résistances : la nécessité de l’internationalisme

Lundi 14 novembre 2011 — Dernier ajout dimanche 20 septembre 2020

Pourquoi ces rencontres internationalistes à Vénissieux ? C’est simple !

Depuis 10 ans, c’est un déluge de bombes, de drones, de soldats qui s’est abattu sur l’Afghanistan au nom de la lutte contre le terrorisme que les pétrodollars avaient armés, sur l’Irak au nom d’armes de destruction massives qui n’existaient pas, détruisant un des pays les plus développé de la région, et cette année, c’est au nom de la démocratie que des centaines de soldats étrangers, appuyés par une armada aérienne et marine internationale, qui sont venus organiser une guerre civile en Libye, le pays le plus développé d’Afrique dont personne ne sait encore comment il se relèvera. On vient d’apprendre que la France avait envoyé ses sous-marins nucléaires sur place un mois avant la résolution de l’ONU censé protéger les civils, et le CNT lui même fait le bilan de 10 mois de guerre : 40 000 morts.

Pendant ce temps, les bourgeoisies continuent à s’affronter ou s’allier dans le grand bazar du repartage permanent du monde, avec des moyens décuplés par la financiarisation, fantastique moyen d’accélération dans l’extraction des profits du travail, dans la mise en concurrence des peuples. Le résultat est une crise profonde qui donne parfois le sentiment que les dirigeants ne peuvent plus gouverner, contraints de multiplier les sommets, les annonces, oubliés ou démenties par les nouvelles pressions des exigences de rentabilité des capitalistes, car il faut bien nommer les financiers et les banquiers par leur vrai nom. Ce ne sont pas des extra-terrestres de la finance qui sont tombés sur la terre sans prévenir, ce sont bien les capitalistes, les vrais propriétaires et décideurs des 500 grandes multinationales qui font l’économie mondiale, la vraie, celle ou des centaines de millions de travailleurs suent et souffrent pour produire la richesse dont une caste se gave. Ce sont ces capitalistes et leurs gouvernements qui inventent et adaptent en permanence les règles financières qu’ils dénoncent ensuite pour la galerie afin de continuer à extraire le profit qui est leur seul objectif.

Et pendant ce temps, des pays font l’expérience d’une autre société, fondée elle sur la propriété collective des grands moyens de production, le socialisme. On le disait dépassé par l’histoire, moribond après la chute du mur et la dislocation de l’URSS, corrompu dans le développement du marché en Chine, mais il surgit des années 2000 avec vigueur, de la révolution au Népal à l’incroyable retournement de l’Amérique Latine, passé en 10 ans du continent des dictatures militaires à celui du socialisme, aux portes de l’impérialisme US.

Et depuis 50 ans, un petit pays, un grand peuple, une grande révolution, résiste à toutes les provocations, au blocus, au terrorisme, et construit une société, se relevant du coup terrible de 1991. Cuba vient de tenir le 6erme congrès du parti communiste, un congrès dont notre ami et camarade, son excellence l’ambassadeur Orlando Requiero Gual nous avait montré l’an dernier la première étape, et dont des communistes Vénissian nous propose une première traduction française, pour connaitre et comprendre ce qui se passe à Cuba.

Un congrès pour « rectifier » le modèle socialiste, maintenir la propriété collective des moyens de production, tout en ouvrant l’économie à des interventions privées dans certains secteurs, avec des possibilités de marchés pour la maison, la voiture, la limitation du nombre de mandats… bref je ne sais pas si la formule est adaptée, mais quelque chose comme une nouvelle révolution dans la révolution qui est au cœur du débat de ce matin… le socialisme en Amérique Latine…

Dans la bataille des Veninov, on parle d’actionnaires autrichiens, de banquiers suisses, de spéculateurs états-uniens ! Il est impossible d’affronter le capitalisme sans tenir à la fois sa réalité locale, nationale, et sa dimension profondément anationale, mondialisée, financiarisée. C’est le sens de nos rencontres.

Son excellence l’ambassadeur du Vénézuela n’a pu finalement nous rejoindre, mais il a transmis un message que nous lira Orlando a qui je passe la parole

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