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Elections, parti et rassemblement, retour sur un choix stratégique

Les premières analyses des résultats électoraux portent bien sûr sur l’abstention, les gains ou pertes d’élus et de villes, les différenciations grandissantes des territoires… Mais pour les communistes, c’est aussi un moment pour évaluer leurs réponses aux défis de l’existence d’un parti communiste du XXIe siècle, au-delà des situations particulières qui ont conduit à des victoires et des défaites. Prenons l’exemple des territoires de la métropole de Lyon.

Il y a des particularités de chaque situation :

  • la section de Vaulx-en-Velin partait d’une situation difficile puisque presque tous les élus de l’ancienne équipe dirigée par le maire communiste avaient démissionné de leur mandat, laissant l’ancien maire seul et sans lien avec le parti. La section avait contribué à un collectif citoyen qui a pu apparaître comme porteur d’une alternative avant de se diviser sous des pressions diverses, des insoumis, de groupes « citoyens », des stratégies propres des écologistes… Il n’a pas été possible de créer une cohérence entre l’élection municipale et l’élection métropolitaine, condition de la crédibilité à construire de la tête de liste. Face à une maire ancienne députée et ministre, la bataille était difficile.
  • la section de Pierre-Bénite, face à une droite dure apparaissant comme une opposition à Collomb, devait sortir d’ancienne divisions de 2014 liées à l’histoire de la ville communiste, sans oublier le le choc du décès d’un jeune maire qui portait l’avenir. Elle décidait pour permettre le rassemblement de laisser la tête de liste.
  • la section de Givors devait sortir du piège d’une bataille judiciaire menée contre l’ancien maire communiste Martial Passi dont se servaient des opposants ayant obtenu le soutien des écologistes dès le premier tour, maintenu au second malgré l’accord gauche-écologiste dans l’agglomération
  • La ville de Vénissieux, plus grande ville communiste de province, faisait face à une offensive du député en marche qui rassemblait de nombreux opposants et engageait une campagne populiste et communautariste. Les écologistes pourtant dans la majorité sortante, partait de leur coté et beaucoup d’analystes considéraient la ville en danger.
  • Enfin Lyon avait l’enjeu de la reconquête de la place des communistes perdue en 2014 après le refus des élus communistes sortants de respecter la décision de la section de la ville. Il n’y avait plus qu’un élu communiste au conseil municipal. Mais la section faisait face médiatiquement au maelstrom de la bataille Collomb/Kimelfeld avec la surmobilisation d’écologistes rassemblant tout le milieu associatif de l’environnement et du climat dans une ambiance médiatique qui les annonçait clairement comme vainqueurs.

Au delà de cette diversité de situation, sans oublier la bonne surprise de la victoire à Neuville, tous les communistes faisaient face au contexte général de l’abstention massive, de cette vague verte à rebours dans les centres urbains, et aussi de la mobilisation de la droite hors Lyon-Villeurbanne, notamment dans la banlieue Est et Pierre-Bénite.

Quelles leçons tirer de cette longue période du point de vue de la mise en œuvre des choix stratégiques du 38e congrès ? Les batailles électorales sont un des moments où se construit le lien entre le parti et le rassemblement, notamment bien sûr dans des élections locales de listes. C’était un des sujets de discussion du dernier congrès.

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