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L’article paru dans libération du 13 Mai 2005 résumant une interview avec Toni Negri, présenté comme le penseur et une figure de l’altermondialisme, pose en quelques mots les enjeux essentiels de la lutte théorique qui se joue dans la résistance au capitalisme.
Toni Negri se dit désormais Retour ligne manuel
- « réaliste » .. les luttes passées n’ont pas abouti à des avancées Retour ligne manuel
- « pragmatique »… la charte des droits sociaux représentent des avancées
Il définit clairement l’alternative à gauche.. Retour ligne manuel
- ou la constitution européenne… Retour ligne manuel
- ou « une constitution communiste » !
Il souhaite « réguler le marché mondial » et pour celà , il faut une puissance européenne face à l’empire (tiens, on croyait que Empire était sans lieu ni centre ? )
Negri retrouve ainsi le rôle historique des partis socialistes votant les crédits de la première guerre inter-impérialiste en 1914.
Cette rubrique est ouverte à partir de ce texte révélateur pour concentrer l’effort théorique de renouvellement de la critique communiste de l’impérialisme, pour révéler ses contradictions, ses luttes internes, et la nécessité de toujours se battre d’abord contre « son » impérialisme,
parti
Référendum TCE 2005
Le référendum devait être pour toutes les élites politiques et économiques le moment décisif du renversement de la spécificité républicaine franà§aise. Tout a été fait pour imposer le Oui…. Mais l’ensemble des médias, des institutions, des forces politiques gouvernementales ont été battus par le peuple qui a saisi l’occasion de rappeller qu’il est toujours souverain quand il le décide..
Certains ont vu dans cette bataille une recomposition politique de la gauche, la naissance d’une nouvelle force politique du « Non de gauche ». Mais c’est le peuple, le monde du travail et notamment le monde ouvrier qui ont fait la force d’un NON « de classe », et les suites du 29 mai ont montré que le peuple ne s’intéressait pas aux recompositions politiciennes
Sécurité
théorie
Union Européenne
des accords du cartel de l’acier avec Hitler contre le Front populaire, jusqu’au projet de constitution européenne privant les peuples de toute souveraineté nationale, l’Union Européenne a toujours été un projet profondément antidémocratique, organisant la liberté du marché au profit des grandes bourgeoisies…
L’union européenne nous a été vendu pas à pas, de traité en traité, en nous promettant la paix, la force de l’union face aux dangers du monde, la défense du modèle social européen.
Mais dans les faits, née avant-guerre dans les compromissions du cartel de l’acier avec Hitler, puis après guerre de la CECA jusqu’au traité constitutionnel, l’Union Européenne s’est construite dans la dérèglementation systématique des protections nationales et sociales, dans la domination des plus grandes puissances contre les peuples, dans l’utilisation de la puissance allemande pour dépecer l’Europe de l’Est et affaiblir l’URSS puis la Russie.
Elle s’oppose directement au principe fondateur de toute démocratie, la souveraineté populaire. C’est d’ailleurs contre l’avis des peuples quand on leur a posé la question, en France, en Hollande, en Irlande, que les dirigeants des pays européens imposent leur décisions !
Comme le FMI ou l’OMC au plan mondial, l’Union Européenne est l’arme que se sont donné les bourgeoisies de chaque pays pour mettre leur domination à l’abri des révoltes populaires. Comme l’évoque Giscard d’Estaing recevant le « prix Charlemagne » décerné par la commission européenne, l’Union Européenne est la renaissance de l’empire carolingien… nous savons que ce nouvel empire se construit les peuples, donc contre les états-nations souverains
Ce dossier retrace la bataille d’un appel internationaliste contre la constitution européenne porté par les communistes du Rhône en 2005, en parallèle de l’appel des forces de gauche, et servira de base à la bataille nécessaire contre l’Union Européenne pour les élections de 2009