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Contribution au 33e congres (site PCF)

Sur la JEUNESSE.

Josianne COLLERAIS
Vendredi 25 novembre 2005 — Dernier ajout dimanche 15 janvier 2006

Josianne COLLERAIS

FD de l’Hérault - membre du conseil national. - Vice présidente du conseil régional en languedoc Roussillon.

Il n’existe aucun projet politique pour la jeunesse de notre Pays. Toutes les données qui la concerne sont éparpillées dans une approche transversale des grands sujets de société. Cette approche noient les problématiques spécifiques à la jeunesse ce qui ne permet pas une prise en compte de leurs réalités. L’organigramme du gouvernement reste sur un schéma ancien qui n’a plus de sens aujourd’hui. Il existe en effet un Ministère Jeunesse et Sport qui traite beaucoup du Sport et quasi-pas de la Jeunesse. Le sport concerne tous les citoyens, comme la culture par exemple. Pourquoi pas un Ministère Jeunesse et Culture ? ou autre ? Coller Jeunesse à toutes les sauces, donne bonne conscience, et permet aux « politiques » de se dégager de toute responsabilité. Il faut rompre avec cette pratique qui fait de la jeunesse, une population de citoyens à part et non à part entière.

Une vrai projet politique Jeunesse passe par une reconnaissance de leur place et de leur rôle indispensable à l’avenir de la société. L’alternative ne se construira pas sans eux, qui sont le moteur du futur.

L’actualité démontre que les questions Jeunesse doivent traitées en amont. Cette population qui crie, pour certains son exigence d’en finir avec la survie, et pour les autres son immense inquiétude pour l’avenir, met en exergue une grande souffrance chez les jeunes quelque soit le statut ou le non statut qu’ils ont dans la société.

Leur point commun à tous souligne une demande forte : celle d’être reconnus.

Notre parti doit intégrer cette donnée dans une autre dimension pour face à un fort sentiment d’impuissance chez les jeunes. Nous devons nous battre ensemble, plus fort, et en complémentarité avec la JC, pour que des espaces de parole, des pouvoirs nouveaux leurs soient donnés y compris dans les institutions politiques, afin qu’ils puisse participer aux décisions qui les concerne. Marie George dans son de mandat de Ministre, avait commencé un formidable travail en ce sens, complètement massacré par le gouvernement réactionnaire en place. Sur le terrain à travers mon propre mandat d’élue à la jeunesse, je peux témoigner qu’aujourd’hui encore j’en entend parler. L’espoir qu’elle a suscité alors, a été aussi fort qu’est pour l’heure la détresse.

Vouloir changer le monde, organiser une vraie démocratie participative, POUR la Jeunesse ou AVEC elle - telle est la question ? Faisons en sorte d’être LISIBLE dans la réponse et CREDIBLE par nos actes.

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