Dans un nouvel article de ce qui est depuis 2013 son journal officiel, Lyon Capitale, Lotfi Ben Khelifa s’écrit « M’insulter ne favorise pas l’union de la gauche à Vénissieux ».
Tout le monde connait le proverbe sur l’hôpital qui se fout de la charité, notamment tous ceux qui ont vu les comportements et discours de LBK et de son équipe dans la campagne électorale et depuis, mais ce n’est pas à§a qui est important dans ce cri du cœur…
Car depuis deux ans, LBK mène une campagne sur un slogan clair et direct « 80 ans de communisme, à§a suffit ». Il croyait que l’affaiblissement national du PCF et le succès de Hollande en 2012 allait lui ouvrir tout grand une carrière de « Obama des banlieues », comme son journal servile l’a surnommé.
Patatras, les communistes ont fait deux fois plus de voix que lui au premier tour, et malgré son maintien et sa bataille qui de fait renforà§ait celle de la droite, Michèle Picard a gagné une quadrangulaire avec 1000 voix d’avance, lors d’une élection ou les communistes ont pourtant perdu 56 villes au plan national, dont trois dans le Rhône…
Et depuis, il relaie toutes les campagnes calomnieuses de la droite pour dénoncer la ville, ses projets, son activité, le travail de ses services… rebondissant de rumeurs en mensonges sur les punaises, l’amiante, les rythmes scolaires, la SACOVIV, l’incendie d’un parking d’immeuble…
Et quand les communistes font une rencontre réussie pour honorer leurs anciens élus, LBK se retrouve dans un groupuscule venu tenter de perturber la réunion avec les candidats de droite, y compris son ex-collège socialiste, devenu dissident socialiste en 2014 avant de soutenir l’UMP Girard depuis…
Bref, la seule information contenu dans cette déclaration, c’est que LBK cherche désespérément comment raccrocher les wagons à gauche…car il n’a plus d’espace entre Michèle Picard et Christophe Girard… Soit il continue sa bataille qui le pousse inexorablement dans les bras de l’UMP, soit il se renie…
Dur chemin de Canossa pour celui qui se voyait déja reà§u dans le beau monde…