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Contribution au 33ème congres (site PCF)

33ème congrès : débat ou pagaille spontanée ? Stratégie ou stéréotypes ?

Jc. Pepin
Martes 6 de diciembre de 2005 — Última actualización Domingo 15 de enero de 2006

Les documents accessibles, actuellement, pour préparer le congrès, ne favorisent pas la participation de la masse des adhérents à un débat fructueux.

Certes, les communications actuelles ne sont rien d’autre que des rapports de commissions de travail, mais la cohésion des propositions qui composent chacune des parties m’échappe.

Il faut espérer que les textes soumis ultérieurement à la ratification des adhérents deviennent totalement compréhensibles et que le but principal (ou objectif) du congrès soit exprimé clairement, nommé.

La base «commune» (surtout à quelques-uns) qui émergera ne peut pas être un outil inexploitable formé d’amalgames ou de représentations pas vraiment stabilisées.

Plusieurs notions sont reprises et répétées, quelquefois à contresens, si bien qu’à la fin elles perturbent le raisonnement. J’ai enchaîné ces notions les unes derrière les autres volontairement : - rassemblement, majorité populaire et politique, rassemblement anti-libéral victorieux, question de l’alternative, l’alternative politique, véritable alternative, propositions alternatives, quête d’alternatives, visée/programme/rassemblement, puis visée/projet-propositions /rassemblement -.

Cet empilement d’éléments hétérogènes (utilisés ailleurs et par d’autres) et parfois contraires, traduit une grande hésitation de la direction nationale dans le traitement des questions clés réelles, qui sont posées en ce moment à la société française et aux adhérents du parti communiste. Si c’est bien de leur congrès qu’il s’agit. En tout état de cause c’est celui de mon parti Le seul survol, même à très haute altitude, de la réalité française ne remplace pas une analyse approfondie des faits politiques et sociaux qui ont marqué la période depuis le 21 avril 2002.

La stratégie «d’union inconditionnelle» avec le PS, menée depuis trop longtemps, bute désormais sur le succès du non au référendum (après d’autres échecs politiques de la droite) et bloque la mise en œuvre d’un processus d’unité populaire nouveau. (Ce n’est pas qu’une simple contradiction qu’il est convenable d’évoquer).

La volonté diffuse, qui semble cependant déterminer les contenus du travail des commissions : c’est de préserver d’abord, l’éventualité d’une participation gouvernementale. En conséquence, Les quelques discussions auxquelles j’ai assisté dans ma section ressemblent plus à de la pagaille qu’à des débats sensés.

Jc. Pepin

38400 St Martin d’Hères

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