Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !
Contribution au 33e congres (site PCF)

Avoir l’audace de l’espoir.

Gérard Mazet
Lundi 2 janvier 2006 — Dernier ajout lundi 16 janvier 2006

Nous voulons une autre société. L’espoir d’y parvenir est le moteur pour créer la dynamique nécessaire. La droite l’a bien compris : elle appuie fort sur le couvercle du désespoir. Mais mesurons bien les attentes d’un peuple prêt à ce mobiliser s’il en resent l’efficacité.

Le peuple de gauche s’est toujours retrouvé sur les mêmes valeurs -solidarité, justice sociale, égalité, paix- le rapport de force en son sein, entre ceux qui pensent qu’il suffit de s’adapter au système capitaliste et ceux qui le remettent en cause, a beaucoup évolué.

Alors que les idées sociales-démocrates étaient devenues prépondérantes. Aujourd’hui le chantage à l’emploi, les privatisations, la dégradation de la vie … ont modifié l’état d’esprit : ceux qui, à gauche, s’en prennent au libéralisme sont devenus majoritaires. Toutes les grandes questions, des retraites au service public, sont considérées comme des choix de société. Le 29 mai, ils ont pris conscience de leur force.

Ce mouvement profond modifie considérablement la donne et le paysage politique. Le bipartisme a reculé.

L’antilibéralisme a envahi l’électorat et les rangs des partis de gauche. Il les a bousculé, du PS à la LCR. Il a mis en difficulté les réformistes. Battre la droite -donc rassembler toute la gauche- pour changer réellement la vie paraît enfin possible.

Nous sommes entrés dans une nouvelle phase où l’enjeu est, dès maintenant et lors des prochaines élections, de trouver une traduction politique à cette majorité antilibérale. Par nos actes et nos décisions de congrès, nous devons y contribuer. Sans notre niveau d’ambition et de contenus, sans notre volonté de rassembler, la dynamique du 29 mai n’aurait pas eu lieu ; c’est donc avec cet acquis que nous abordons l’avenir.

Nous ne voulons pas témoigner ou compter nos forces : les communistes s’engagement au service du peuple pour construire une alternative.

Les forums -par leur préparation, leur nombre, leur forme et leur cohérence- doivent réellement contribuer à l’élaboration collective du projet de société et trancher les questions qui font débat.

Pour la présidentielle, travaillons à une seule candidature porteuse du rassemblement sur ce projet antilibéral : la dynamique est à ce prix. Mettons sans hésiter une candidature communiste en débat, en nous appuyant sur nos atouts et l’expérience du 29 mai.

Pour les législatives, la diversité des candidats doit donner à voir ce rassemblement, ce qui nécessite une cohérence nationale.

Concrétiser notre espoir est à portée de main. Soyons audacieux.

Gérard Mazet Paris

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