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150 emplois «sauvés» sur 500… après déja 200 suppressions !

BOSCH: Une mauvaise nouvelle pour l’industrie automobile

суббота 11 Декабрь 2010

Non, Gérard Collomb, il n’y a pas de quoi se réjouir quand une hécatombe industrielle est en route, quand on accepte de sacrifier sans mot dire, les emplois industriels de l’usine Bosch, au nom de la production de panneaux solaires, un non sens économique.

La Courly serait-elle là pour accompagner la délocalisation et la désinstrualisation d’une usine dans laquelle 400 emplois au moins seront supprimés sans parler des conséquences directes et indirectes de 700 à 800 emplois en sous-traitance ?

Se réjouir est indécent, au nom d’une reconversion stratégique. Laisser le groupe Bosch retirer son activité d’équipementier de l’automobile sur l’ensemble de la France, c’est considérer que le combat pour l’économie de notre pays est perdu d’avance.

Nous faire croire que les délocalisations industrielles seraient une fatalité sur l’autel de la finance alors que des entreprises se relocalisent n’est pas sérieux. Le maintien d’activités d’équipementiers automobiles pour l’industrie nationale fait partie du combat de la gauche pour la région Rhône-Alpes et la France.

Il serait absurde que l’usine Bosch de Vénissieux, citée en exemple, représentant une référence dans l’ensemble du groupe, que nous acceptions sa disparition pure et simple de ses métiers et de ses savoir-faire.

Il n’y a aucune raison d’abandonner ce combat pour l’industrie, ici et ailleurs, ce qui devrait être politiquement la priorité des priorités de l’agglomération lyonnaise, pour la métallurgie, pour la chimie lourde, pour l’agroalimentaire…

En donnant son quitus aux dirigeants de Bosch, Gérard Collomb a préféré faire cavalier seul, sans avoir l’avis de la ville de Vénissieux et du député concerné alors que nous pourrions mener des combats communs dans l’intérêt des populations. Ce n’est pas le choix qui a été fait.

C’est une mauvaise nouvelle pour l’industrie automobile.

André GERIN

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