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Contribution au 33ème congres (site PCF)

BOUSCULER L’HISTOIRE

Christian Staphe
Lunes 9 de enero de 2006 — Última actualización Martes 17 de enero de 2006

Christian Staphe, Fédé des Vosges, Section de Senones

Le prochain congrès du PCF se prépare et vlan, au diable l’avarice, voici du texte à consommer : base commune adoptée par la grande majorité des membres du Conseil national, bases communes bis et diverses propositions pour une stratégie qui en soit une… Toute cette littérature porte haut et fort, d’après ce que j’ai pu y déceler, cette commune «fierté d’être communiste».

C’est aussi la mienne mais sans cette outrecuidance de décrire dans le détail ce que sera la société communiste. Elle sera meilleure forcément et c’est bien là l’essentiel Mais en revanche, le capitalisme (malgré sa propension à être un foutu créateur de progrès scientifiques et techniques) ne marche plus : notre pays, l’Europe, le monde sont là comme témoins, terriblement accusateurs. Alors, pour donner du sens à sa vie, il faut s’organiser pour lutter contre, gagner des batailles et, fin du fin, conquérir le pouvoir politique pour être au premières loges afin de bien peser sur les choses. Ce qui sous-entend que toutes celles et ceux qui veulent mener ce combat politique jusqu’au bout, à savoir le dépassement du capitalisme ont tout intérêt à se retrouver dans un Parti communiste. On n’a jamais rien fait de mieux.

Mais voilà , l’Histoire a créé des communistes. En France, j’en connais au moins de quatre sortes : les adhérents du PCF, de la LCR (les ponts ne sont plus coupés), de LO (ça craint fort encore mais est-ce inéluctable ?) et tous les autres qui sont communistes mais sans être encartés et qui sont sans aucun doute bien plus nombreux que les encartés. Et puis pour tout compliquer notre l’Histoire a créé le PS. Chance - pour lui mais pas forcément pour les gens - il recueille encore malgré ses errances gouvernementales les faveurs des électeurs. Mais, c’est le moins, la sociale démocratie fût-elle française n’est pas franchement anticapitaliste. A moins que.

A moins que les communistes cessent de se regarder en chiens de faïence et se disent qu’il serait bon de faire agir l’Histoire et que, à l’initiative du PCF (j’insiste) se jettent les bases du Parti des Communistes Français. Une telle initiative - ce ne sera pas une chemin bordé de…roses - accompagnée d’actions communes pour lutter contre les méfaits de la politique de la droite et du Medef, constituerait un signe fort qui donnerait du sens à l’avenir et au mot communisme.

Un bon bloc pourrait se constituer à côté du PS bien obligé alors d’en tenir compte. Et puis, on sait les capacités mobilisatrices de cette droite «médéfisée» . En supposant qu’un vrai gouvernement de gauche prenne de vraies mesures de gauche. Alors, se poserait la question de la résistance - la lutte des classes n’est pas morte, camarades ! - et, pour ce faire, les syndicats ne pourraient pas rester spectateurs. C’est dire que si une union populaire se constitue et pourquoi pas dans cette année en six avec un Parti des Communistes Français entre autres, cette union pour gagner le pouvoir politique ne pourra pas se passer, comme partenaires agissants des organisations syndicales et de tous les mouvements qui revendiquent un mieux-être pour les gens.

L’Histoire, 70 ans après 36, a toujours de beaux jours devant elle. 2007 n’est pas condamnée à la médiocrité ou au pire.

A condition que mon parti, le PCF ose bousculer la donne.

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