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Bio Mérieux Craponne la grève se poursuit. Solidarité !

Vendredi 18 février 2022

Un peu partout en France, des grèves pour les salaires s’amplifient. Les communistes leur apportent partout où ils peuvent leur soutien (Crapie, Alfi, Air Liquide, Carrefour…), mais c’est un mouvement général. Et dans certains cas, la grève devient totale et dure plus d’une semaine, montrant le niveau de colère du monde du travail devant des salaires qui ne permettent plus de vivre alors que les entreprises battent tous leurs records de profit et que l’argent coule chez les plus riches, et dans les paradis fiscaux.

Fabien Roussel a bien raison de dire avec détermination « nous devons reprendre le pouvoir sur l’argent ». Il parait qu’une journaliste du Figaro s’inquiète quand il dit "si, moi je veux touchez au Grisbi"… Tant mieux, si la bourgeoisie et ses représentants s’inquiètent, c’est qu’on est sur la bonne voie.

Pour augmenter les salaires partout, il faudra bien prendre sur les profits, les dividendes, les rentes financières et les paradis fiscaux !

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La direction de cette usine située à Craponne dans le Rhône, et fait partie d’un grand groupe multimilliardaire, a annoncé une augmentation de 2,3 % seulement, assortie d’une prime (entre 200 et 500 €). Cela fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Les grévistes ont décidé d’agir par la grève pour 300 €, c’est un dû qu’ils ont vraiment le sentiment de mériter amplement.

Témoignages.

Ce vendredi matin, à Craponne, les grévistes saluent les voitures qui klaxonnent pour signifier leur solidarité.

Une salariée hausse la voix pour répondre à un journaliste du Progrès :. « Tout augmente : l’énergie, l’essence, le prix des transports… tout. Sauf nos salaires » résume-t-elle. « On était présent pendant la crise du Covid pour continuer à faire fructifier l’entreprise mais la reconnaissance financière n’est pas là. Le petit geste qu’ils font n’est pas suffisant », estime-t-elle.

« 300 euros c’est ce que les salariés ont estimé qui leur manquait chaque mois », explique la délégué syndical de la CGT, elle aussi ouvrière de l’entreprise.

Les visages sont souriants, la bonne humeur règne sous le soleil. Les salariés sont déterminés à aller jusqu’au bout de leur grève. « Perdu pour perdu, on va se battre. On n’arrive pas à finir le mois avec leur salaire », intervient un gréviste.

Il rejette la prime de 500 euros qui ne sert selon lui qu’à rattraper des frais, la réparation de la voiture, des factures à payer- mais pas à améliorer son niveau de vie. « Je suis obligé d’avoir un second emploi comme beaucoup ici. Si je veux payer les études de mon fils, je n’ai pas le choix ».

Une motivation sérieuse : les « exceptionnels bénéfices de l’entreprise qui ne se voient pas sur les salaires ». « La production ? C’est un travail avec une certaine pénibilité, des gestes répétitifs, des horaires et une charge de travail lourde. Mais si on ne vient pas travailler, l’entreprise est à l’arrêt » affirme un gréviste.

Depuis 7 jours les grévistes se rassemblent devant le site, tiennent leurs assemblées générales quotidiennes avec barbecue à midi (5, rue des Aqueducs 69290 Craponne).

Hier mardi, au petit matin des grévistes se sont adressé aux salariés du site de Marcy l’Etoile, d’abord devant les portes puis dans une tournée dans les ateliers de production avec chasubles et banderoles. Chaude ambiance. Des salariés ont rejoint les grévistes et d’autres tournées ont été organisées l’après-midi et demain mercredi pour amplifier le mouvement.

L’objectif est l’extension du mouvement pour élever le rapport des forces. C’est la question posée à chaque salarié-e. Une question à suivre au jour le jour.

Ce syndicat ayant quelques mois d’existence a peu de moyens financiers ne serait ce que pour les dépenses quotidiennes. De plus, sans envisager de payer les jours de grève on sait qu’un certain nombre de grévistes aux revenus modestes auront des difficultés financières à la fin du mois. C’est pourquoi, l’Union syndicale CGT des travailleurs des industries chimiques du Rhône, fait appel à la solidarité financière.

Les chèques doivent être faits à « CGT BIOMERIEUX CRAPONNE ».

Soit en venant donner au piquet de grève, Soit en passant par l’intermédiaire de l’USTIC qui transmettra.

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