Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !

C’est possible !

Dominique Grador, Daniel Brunel, Denis Cohen et Wilfrid Lunel
пятница 13 Январь 2006 — Последнее обновление воскресенье 22 Январь 2006

Parce qu’ils sont au cœur de la vie et des préoccupations de nos concitoyens, quels sont les grands enjeux politiques que doit, selon nous, discuter le prochain congrès ?

Nous voulons contribuer à un rassemblement populaire majoritaire, appuyé sur un exercice renouvelé de la citoyenneté, construit dans les luttes contre la détestable politique de la droite et bénéficiant de l’apport original et offensif du parti . La victoire du non et ce qu’elle signifie, prouvent que ce n’est pas une utopie. Nous voulons que la droite soit battue et que la gauche réussisse une politique transformatrice. Cela ne sera que si une majorité du peuple trouve dans ses votes et après, les occasions d’exprimer les exigences sociales, politiques, économiques, culturelles et démocratiques le permettant. Y contribuer doit être notre obsession de chaque instant.

Cette ambition exige de ne pas esquiver le travail sur le parti lui-même, sur ce qu’il doit entreprendre pour regagner en crédibilité, en utilité, en confiance et aborder, rassemblé et offensif, les prochains rendez-vous électoraux.

Le texte «Stratégie» ne nous paraît pas à la hauteur des innovations qu’appelle la nécessité de tout faire pour que le peuple de gauche et ses formations se rassemblent en ayant clairement identifié et exprimé ce qu’il faut faire pour que ça réussisse durablement.

Il est fortement inspiré par des camarades qui soutiennent depuis longtemps -c’est leur droit- qu’il faut privilégier un rassemblement «à la gauche de la gauche» qui élaborerait un programme, désignerait les candidats à l’élection présidentielle, aux législatives et déciderait ou pas la participation à l’exercice du pouvoir.

Notre conviction est qu’il n’y a d’avenir pour une véritable alternative, pas plus dans le repli identitaire que dans l’alignement sur le parti socialiste ou encore dans la dilution au sein d’une nébuleuse anti-libérale, ambiguë quant à ses intentions de battre la droite et quant à la capacité du mouvement populaire à faire bouger toute la gauche pour cet objectif. Comme nos statuts le prévoient, l’ouverture du texte à des options - que nous ne partageons pas- aurait permis aux adhérents de mieux cerner les points de vue en présence, de les trancher au terme du débat. Cela aurait éviter de pousser les camarades à exprimer, dans des textes alternatifs, leurs divergences, au risque de cliver dans une situation qui appelle le rassemblement le plus large des communistes.

Nous ferons tout pour contribuer à un débat exigeant sur le contenu et les choix à faire, dans l’exercice de la pleine souveraineté des adhérent(e)s, sans lesquels la qualité du congrès serait gravement hypothéquée.

Dominique Grador, Daniel Brunel, Denis Cohen et Wilfrid Lunel, membres du Conseil national.

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