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Contre les terroristes fascistes et les fauteurs de guerre, un peuple debout pour la république !

Déclaration du comité de rédaction de la revue «Unir les Communistes»
Jueves 29 de enero de 2015 — Última actualización Domingo 4 de octubre de 2020

Contre les terroristes fascistes et les fauteurs de guerre, un peuple debout pour la république !

Les massacres de Charlie et du commerce cascher ont généré une réaction massive, affective mais aussi politique d’un peuple qui se lève contre la barbarie et qui perçoit la force du «tous ensemble», Les gouvernements font tout pour l’orienter vers le soutien aux politiques occidentales, allant jusqu’à installer dans cette marche républicaine, les bouchers de Gaza et d’Odessa.

Car ces crimes n’arrivent pas dans un ciel serein. Le monde souffre des guerres de l’OTAN qui instrumentalisent des conflits historiques, sunnites et chiites, Afrique noire et arabe. Les USA ont créé les talibans, la France a légitimé les djihadistes contre le régime Syrien, la guerre a été banalisée contre nos «ennemis», foulant au pied toute souveraineté nationale, imposant une lecture occidentale du droit international, au service de la domination impérialiste face aux non alignés sur l’OTAN, Russie et Chine en tête.

Les enquêtes diront peut-être qui a préparé et formé les criminels. Espérons que leur mort n’empêche pas les procès. L’action policière et judiciaire contre ces réseaux, contre le trafic d’armes est indispensable. Mais elle ne peut aboutir sans arrêter le financement du terrorisme par les monarchies pétrolières. Et elle ne changera rien aux inégalités et ségrégations qui marquent les quartiers populaires, aux tensions de classes masquées sous des tensions religieuses, ethniques.

Car les criminels sont issus de l’école publique Française, de ces quartiers où tout s’aggrave malgré les politiques de la ville, de cette jeunesse qui passe des trafics à la prison, s’inventant un djihad en rupture avec la pratique religieuse de leurs familles. Si un peuple debout peut faire bouger les rapports de forces, les manifestations ont confirmé les divisions entre les quartiers populaires et les couches moyennes et intellectuelles. Les difficultés de la minute de silence dans de nombreux collèges et lycées en est une preuve évidente. Dans ces conditions, si la réaction populaire peut conduire à un réveil démocratique, elle est instrumentalisée par l’union sacrée pour la guerre.

C’est le défi pour les communistes. Comprendre et accompagner ceux qui ont manifesté, et ceux qui n’ont pas manifesté, ceux qui dénoncent les pressions religieuses sur la société, comme ceux qui se sentent agressés par les amalgames islamophobes. Ils ont besoin pour cela de deux principes :

  • d’abord le refus de la guerre, donc la condamnation de tous les fauteurs de guerre, du colonialisme et de l’impérialisme.
  • ensuite le développement des luttes sociales qui seules, unissent sur des bases progressistes et démocratiques pour dénouer les pièges de la fascisation comme réponse à la crise de la France.

Car ces crimes sont bien une étape vers un fascisme qui avance sous différents masques. La respectabilité d’un Front National banalisé, l’extrémisme des intégristes chrétiens, juifs et musulmans, la violence mafieuse du pourrissement social, le développement des milices identitaires. Mais sous toutes ces formes, il ne peut progresser que face à un peuple désuni, en organisant la guerre dans le peuple.

C’est pourquoi les communistes doivent rechercher partout l’unité la plus large pour la défense des droits et des services publics, contre le racisme et le fascisme.

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