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Deux jeunes Vénissians victimes des fascistes dans le centre de Lyon

Samedi 5 janvier 2019 — Dernier ajout vendredi 4 janvier 2019

Deux jeunes Vénissians, Mouad et un ami ont été victimes d’une agression fasciste dans le quartier du vieux Lyon, où sévissent des groupes d’extrême-droite. Ils ont eu le courage d’intervenir pour arrêter une ratonnade et se sont retrouvés agressés. Cela aurait pu couter la vie à ces deux jeunes venissians avec plusieurs traumatismes se traduisant par 4 et 10 jours d’ITT.

Nous devons dénoncer ces agressions qui touchent une partie de nos citoyens, ces jeunes l’ont payé très cher.

Nous devons être vigilant et agir car la bête est de plus en plus visible et dangereuse, alimentée par les discours haineux de parti politique sans foi ni loi. Quelques jours avant, ce sont les mêmes groupes qui s’étaient attaqués au local du PCF à la Croix-Rousse.

Nous rendons hommage à ces enfants de la république que nous devons défendre et aider dans leurs engagements dans l’aide humanitaire et sociale. Mouad est président de l’association « Jeunes et conscients ».

Ils ont été blessés et certainement traumatisés, cela aurait pu être pire ! Comme pour le jeune Marin, nous devons condamner toute forme de racisme. Que font les autorités lyonnaises et nationales puisque le vieux Lyon est connu pour être le quartier où l’extrême droite a fait son terrain d’exactions ?

Lire le témoignage de mouad dans Expressions

Un texte de pierre Perret.

La bête est revenue

Sait-on pourquoi, un matin,
Cette bête s´est réveillée
Au milieu de pantins
Qu´elle a tous émerveillés
En proclamant partout, haut et fort
« Nous mettrons l´étranger dehors »
Puis cette ogresse aguicheuse
Fit des clones imitatifs.
Leurs tirades insidieuses
Convainquirent les naïfs
Qu´en suivant leurs dictats xénophobes,
On chasserait tous les microbes.
 
Attention mon ami, je l´ai vue.
Méfie-toi, la bête est revenue !
C´est une hydre au discours enjôleur
Qui forge une nouvelle race d´oppresseurs.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne lui ouvre pas ta porte.
 
D´où cette bête a surgi,
Le ventre est encore fécond.
Bertold Brecht nous l´a dit.
Il connaissait la chanson.
Celle-là même qu´Hitler a tant aimée,
C´est la valse des croix gammées
Car, pour gagner quelques voix
Des nostalgiques de Pétain,
C´est les juifs, encore une fois,
Que ces dangereux aryens
Brandiront comme un épouvantail
Dans tous leurs sinistres éventails.
 
Attention mon ami, je l´ai vue.
Méfie-toi, la bête est revenue !
C´est une hydre au discours enjôleur
Qui forge une nouvelle race d´oppresseurs.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne lui ouvre pas ta porte.
 
N嫎coutez plus, braves gens,
Ce fléau du genre humain,
L´aboiement écœurant
De cette bête à chagrin
Instillant par ces chants de sirène
La xénophobie et la haine.
Laissons le soin aux lessives
De laver plus blanc que blanc.
Les couleurs enjolivent
L´univers si différent.
Refusons d´entrer dans cette ronde
Qui promet le meilleur des mondes.
 
Attention mon ami, je l´ai vue.
Méfie-toi, la bête est revenue !
C´est une hydre au discours enjôleur
Dont les cent mille bouches crachent le malheur.
Y a nos libertés sous sa botte.
Ami, ne lui ouvre pas ta porte.
Car, vois-tu, petit, je l´ai vue,
La bête. La bête est revenue.

Paroles de Pierre Perret

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