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EXIGER LA DEMISSION DU FASCISANT MINISTRE-CANDIDAT

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Mercredi 27 septembre 2006 — Dernier ajout dimanche 24 septembre 2006

Les déclarations ultra-réactionnaires de Sarkozy de Nagy-Bocsa dictant leur conduite aux juges pour enfants de Seine-St-Denis démontrent que ce fascisant personnage recule de moins en moins devant la confrontation ouverte avec les principes républicains. Sarkozy entreprend ouvertement de mettre les juges sous la coupe de la police, il viole cyniquement la séparation constitutionnelle des pouvoirs et prend à témoin « le peuple » en court-circuitant les institutions, reprenant à son compte toutes les méthodes du FN. La seule différence est que Sarkozy, principal sinon unique candidat du MEDEF à la présidence, est en même temps n°2 du gouvernement et a la haute main sur les forces de répression et sur la future organisation des élections. Le même personnage s’est récemment signalé par ses propos anti-nationaux aux USA puisque, lors d’un déplacement officiel aux USA aux frais des contribuables français, Sarkozy s’est permis d’attaquer « l’arrogance de la France »… devant Bush. Au-delà des mots, ce sinistre individu traque inlassablement les ouvriers dits « sans papiers » dans le but d’alimenter le racisme et de le récupérer, de diviser les travailleurs salariés. Son projet de loi sur la délinquance, dont la mise en discussion au Sénat n’est pas sans rapport avec la provocation sarkozyste contre l’institution judiciaire, est un mauvais coup contre les droits de l’enfance de moins en moins protégée par la circulaire de 1945. En tous domaines, le pouvoir UMP détruit les conquêtes antifascistes de la Résistance ! Certes, le PRCF n’est pas dupe de ce que signifie la « séparation des pouvoirs » en régime capitaliste : il s’agit en réalité d’une division du travail entre membres de la classe au pouvoir dans le cadre de cette dictature déguisée du capital qu’est la démocratie bourgeoise. Il n’en reste pas moins que les travailleurs doivent s’opposer à l’attaque, typique du fascisme, contre cette séparation des pouvoirs car ce que veut Sarkozy, c’est concentrer un maximum de pouvoirs dans ses propres mains pour paralyser le mouvement ouvrier, étudiant et démocratique, briser les résistances populaires et lancer sa politique de « rupture » thatchérienne et néolibérale au service des actionnaires du CAC 40. Les menaces du candidat Sarkozy contre le statut des fonctionnaires et le droit de grève montrent qu’il se fiche de l’ « insécurité », produit direct de la politique maastrichtienne de destruction des conditions de vie des masses populaire : son but est d’infliger une défaite historique aux travailleurs pour démanteler l’ensemble de l’héritage républicain issu de 1789, de 1936 et de 1945. C’est pourquoi le PRCF appelle les travailleurs et les républicains à contraindre Chirac, soi-disant garant de la séparation des pouvoirs, à sanctionner publiquement Sarkozy en le retirant du gouvernement. Plus généralement, le PRCF appelle les travailleurs et les démocrates à exiger la dissolution de ce parlement minoritaire, illégitime et malfaisant qui continue de multiplier les contre-réformes (GDF, suppressions massives de postes dans la fonction publique et l’éducation, contre-réforme en cours de l’Université) alors que l’UMP a perdu toutes les élections depuis 2002 et que le suffrage universel a réduit à zéro sa représentativité en rejetant la constitution européenne… que le parlement avait acceptée à près de 90% des voix ! Enfin le PRCF appelle les travailleurs à demander des comptes aux organisations représentées au parlement qui, tout en se réclament de la gauche, du communisme et du mouvement ouvrier, laissent sans réaction digne de ce nom le malfaisant et fascisant régime actuel démolir les acquis républicains. Quant à l’insécurité sociale, on ne la réduira pas en étendant sans fin l’Etat policier, mais en re-développant l’emploi industriel, en réduisant la précarité, en augmentant le pouvoir d’achat populaire, en relançant l’ensemble des services publics, en combattant le racisme et en donnant de vraies perspectives et de vrais idéaux progressistes à la jeunesse des quartiers populaires, objectifs inséparables d’une lutte pour une nouvelle République sociale, souveraine, fraternelle et démocratique mettant le grand capital à la raison et engageant la seule « rupture » qui vaille : la révolution socialiste, seule alternative de fond à la destruction maastrichtienne de la France et à la fascisation de l’Etat et de la société.

PRCF www.initiative-communiste.fr

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