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luttes de classes

Fonderies St-Jean occupée contre la délocalistion

Jeudi 29 janvier 2009

L’exemple de la fonderie S-Jean

Cette vieille usine de Vénissieux (Duranton) a vécu comme d’autres des rachats et restructurations successifs, tout en continuant à fournir les grands, Renault, PSA, Areva, BMW.

Un patron opportuniste l’a racheté pour en tirer le maximum et décide finalement de la fermer en délocalisant en Croatie et en Inde, après avoir racheté une autre usine aux USA… pendant que les donneurs d’ordre annulent leur marché…

Les vraies décisions sont cependant prises par les donneurs d’ordres, de grands noms de l’industrie : Renault, PSA, Areva, BMW… L’état est donc le décideur de deux des principaux clients de cette fonderie aluminium capable de produire de grosses pièces d’une grande qualité.

Le patron va bien.

Cette nouvelle bourgeoisie vit dans le grand luxe de la cité internationale, piscine et jakuzy en terrasse avec vue sur Rhône, nombreuses propriétés, filiales opaques, direction en famille, reçu dans les cercles huppés de Lyon lauréat du «  prix de l’ambition » de la banque palatine pour sa présente «  internationale »…

Lui ne se trompe pas. La lutte des classes, il la mène sans pitié contre 108 salariés qui n’ont plus d’autre choix que de résister… et de rassembler !

Sarkozy et Fillon vont bien !

Ils paradent à la télé en distribuant les milliards aux grands de l’automobile qui ont encore battu leur record de profit en 2008, en prétextant leur mobilisation contre « la crise », mais poursuivent l’organisation de la guerre sociale pour détruire tout espace de résistance, de solidarité face à la bourgeoisie !

Oui, la lutte des classes !

C’est ce qu’on appelle la lutte des classes ! et ce ne sont pas les ouvriers, ni les employés qui ont décidé cette guerre. Ce sont bien les patrons, les petits comme les gros, qui sont prêts à tout pour défendre leur niveau de vie, leur suprématie sociale !

Les salariés ont reçu le soutien actif, humain, financier et juridique de la majorité municipale de Vénissieux, les élus de relayant pour participer le plus souvent possible à l’occupation

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