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Contribution au 33ème congres (site PCF)

JOURNEE D’ACCUEIL DES NOUVEAUX ADHÉRENTS

Collectif. Haute-Garonne
Viernes 18 de noviembre de 2005 — Última actualización Domingo 15 de enero de 2006

Après un sympathique café pris en commun, les participantes et participants dont vingt nouveaux adhérents se sont présentés individuellement.

Nous avons pu remarquer la diversité des parcours individuels et politiques.

Le rôle moteur du Parti Communiste lors de la campagne du référendum a suscité un regain d’intérêt pour le fait politique, ce qui se traduit par 115 adhésions en Haute-Garonne depuis le début de l’année.

Cette dynamique a réuni des anciens adhérents- déçus par l’expérience de la gauche plurielle- cinquantenaire pour la plupart et de nouveaux adhérents d’une vingtaine d’années preuve de la pérennité du parti.

Pour introduire les débats un film présentant le parti a été projeté.

Il développe les moments clés de sa construction ainsi que ses idées fortes.

  • l’actualité conductrice de l’activité
  • la parité, élément central à améliorer
  • le parti rassembleur et outil de luttes
  • les finances, leur transparence et leur importance
  • les adhérents au cœur du parti avec une information permanente.
  • la défense des intérêts économiques, politiques et culturels des couches populaires.

Si on se bat, on n’est pas sûr de gagner, mais si on ne se bat pas on est sûr de perdre Cette phrase a séduit l’ensemble des participants. De très nombreuses interventions ont alimenté le débat, les sujets principaux abordés sont les suivants :

Référendum du 29 mai

Ouverture d’une nouvelle ère pour le PC. Ce fut un événement individuel et collectif a dit Jeanine, replaçant la politique dans la rue. Le débat a été omniprésent sur les marchés, dans les quartiers, les entreprises, les forums, sur Internet avec d’autres composantes citoyennes. Pour Estelle le PC est ouvert, différent d’il y a vingt ans.

Le PC dans l’actualité

Les événements de novembre illustrés par la crise des banlieues ont bousculé l’activité. pour Fabien la prise de parole est importante, il faut renouer le lien entre les quartiers populaires et la population qui subit elle aussi la crie. Malika a insisté sur la précarité des individus. Pour elle, ces événements d’auto- destruction dans les quartiers -services publics, écoles, voitures- prolongent le mal-être quotidien suscité par les discriminations, l’injustice et la précarité.

Ecologie et consommation

Fabrice a soulevé la thématique de l’économie solidaire et écologique conduisant à changer les rapports de production. Cette volonté de lutte contre la culture marchande se heurte aux manques de moyens de vivre des plus démunis précise Malika.

Dépolitisation de la population

Même si l’effondrement des pays socialistes a joué sur la dépolitisation d’une partie de la société, surtout chez les jeunes, d’autres facteurs ont pesé sur cette réalité.Yannick explique le refus des jeunes du monde politique par un manque de transmission entre génération. La désespérance induite par la politique est apparue après 1981. Gabriel montre la difficulté des jeunes à s’insérer culturellement économiquement et socialement dans une société basée sur le fric. Désintérêt aggravé selon Pierre par les programmes scolaires et l’inégalité des chances. D’autre part les dernières grandes luttes infructueuses ont rajouté au fatalisme ambiant entretenu par les médias. Pierre précise qu’il est important de démontrer que les changements sont possibles en redonnant le pouvoir au citoyen.

Un parti tourné vers le futur

Pierre préconise de mettre l’humain en avant, pour casser l’image d’un parti vieillissant et prisonnier de son passé. Les nouveaux adhérents sont unanimes sur l’importance d’une réorganisation du parti afin d’être en adéquation avec la réalité quotidienne. L’organisation doit se consolider. Les structures verticales et horizontales doivent avoir les moyens de fonctionner efficacement et en harmonie. Le but pour José est de construire et d’élaborer des projets avec les citoyens. Dominique pose la question de la citoyenneté et du droit de vote des immigrés.

Conclusion concrète de la journée

Pour Geneviève les citoyens français et immigrés n’ont pas que des devoirs ils ont des droits, de vote, de grève, de subsister, de se loger, de se soigner, de s’instruire et de se cultiver d’autant que l’argent existe pour satisfaire les besoins de tous. Les participantes et participants proposent aux communistes et aux citoyens de PORTER PLAINTE contre le capital et ses représentants pour non respect des valeurs premières de la République Française :LIBERTÉ-EGALITÉ-FRATERNITÉ

Cette proposition peut être objet de débats.

Gabriel Rivas-Guilhem Pellefigue-Geneviève Tressens Estibal Haute-Garonne

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