Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !
Fiers d’être Communistes

Journal: Fiers d’être Communistes

Nr 3 (Juillet 2007)
Domingo 22 de julio de 2007 — Última actualización Sábado 22 de diciembre de 2007

Sommaire

  • Edito: OUI À L’EXISTENCE DU PCF !
  • la Gauche ? Non, le communisme !
  • Arrêtons l’implantation des bases américaines en Europe !
  • Les cheminots contre l’interdiction du droit de grève
  • EFFACEMENT COMMUNISTE DANS LA 11e CIRCONSCRIPTION DU RHÔNE. POURQUOI ?
  • Législatives dans le Rhône : résistance communiste !
  • Le groupe communiste dissout
  • POUR UNE RÉVOLUTION ÉNERGÉTIQUE

télécharger le journal
Fiers d’être communiste
Journal nr 3 (Juillet 2007)

édito

OUI À L’EXISTENCE DU PCF !

Le Conseil National avait annoncé après le désastre des présidentielles un congrès extraordinaire. Certains se disaient : ouf, nous allons enfin pouvoir discuter de la stratégie, par exemple du naufrage des collectifs antilibéraux, des responsabilités de la direction et décider d’une ligne efficace contre la droite et Sarkozy. Mais ce n’est pas cela que prévoient nos dirigeants. Ce qu’ils veulent, c’est un congrès sans tabous, en réalité sans textes et surtout sans remise en cause des dirigeants. Un congrès qui ne décide de rien mais prépare le prochain… Un congrès pour se demander s’il ne faudrait pas changer le nom du PCF, s’il ne faudrait pas fonder un nouveau parti avec la gauche du PS, et pourquoi pas tout le PS, ou bien avec les antilibéraux et la LCR, un congrès pour aller vers un nouveau parti peut-être à partir du PCF mais peut-être pas…

Disons le franchement, la direction veut un congrès pour accélérer le détricotage du PCF et le remplacer par une grande force de «gôche»!

… la suite dans le journal


Politique


La gauche ? Non, le communisme

Marie-George Buffet, avait annoncé : " Nous avons besoin d’un grand débat à gauche après le second tour, que la gauche se pose toutes les questions sur son échec. Pour ma part, je lancerai un appel le 22 juin pour un grand débat populaire et citoyen sur l’avenir de la gauche et l’avenir du Parti communiste français ". Que signifie cette déclaration dans laquelle il y a 3 fois le mot «gauche» comme pour enterrer le mot communiste…

Depuis les dernières élections, l’Humanité fait la publicité pour le nouveau parti constitué en Allemagne : Die Linke (La Gauche). Et Michel Laurent, dirigeant national, déclare dans le bulletin Info Hebdo : " Le PCF a besoin d’un congrès extraordinaire … pour voir s’il y a la possibilité d’un nouveau type d’organisation, pour reconstruire … avec d’autres forces, sur des bases nouvelles…

… la suite dans le journal

EFFACEMENT COMMUNISTE DANS LA 11e CIRCONSCRIPTION DU RHÔNE. POURQUOI ?

LE DÉBAT préconisé par le Conseil national du parti communiste est non seulement urgent, mais plus nécessaire que jamais. «Sans tabou», ditil. Pour cela, observons la pratique actuelle. Reprenons ce qui s’est passé pour la préparation des législatives à Givors. Il n’y a pas eu de candidat communiste dans la 11e circonscription ; il faut dire pourquoi. Le maire de Givors, membre du Conseil national du Parti communiste, avait déclaré qu’il ne serait pas candidat. En octobre dernier, un appel à candidature parmi les communistes a fait ressortir celle de René Balme, maire de Grigny et ancien membre du PC, qui avait lui-même présenté publiquement sa candidature. En janvier, un vote en assemblée générale des communistes confirme, à 77 %, le soutien à cette candidature. Le 25 avril, l’assemblée le confirme, une nouvelle fois, à 84%. Ces prises de positions n’ont jamais été rendues publiques. Pourquoi ? Parce que les manœuvres sont en cours depuis longtemps, entre élus locaux de la Gauche plurielle. D’abord on s’apprête à soutenir la candidature du Vert Lévy, comme le PS. Mais on n’ose pas le dire aux communistes. En assemblée, Martial Passi, maire de Givors, accepte même de présider le comité de soutien à René Balme, mais le lendemain on apprend par la presse qu’un accord est conclu avec le PS, pour apporter le soutien communiste au candidat socialiste, dès le 1er tour. Dans des délais ne permettant plus aux communistes de présenter un candidat. Autant dire que les militants expriment beaucoup d’amertume, pour le moins, devant cette duperie, ce déni de démocratie.

… la suite dans le journal

Législatives dans le Rhône : résistance communiste !

Les mots utilisés usuellement pour décrire la situation politique en France sont souvent pris en défaut. On nous promettait une «vague», un «tsunami» bleu aux législatives, la droite perd finalement 50 députés… On nous avait annoncé une quasi-dictature hégémonique et le premier gouvernement Sarkozy intègre deux socialistes et deux «humanitaires». Au référendum en 2005, puis aux présidentielles, la participation en hausse semble démentir tous les discours sur la crise politique et sa fracture… Le soutien massif à Sarkozy au premier tour des présidentielles semble rejeter le «tous pourris» dont profitait Le Pen, mais quelques semaines plus tard, le record d’abstention aux législatives montre la réalité de la «distance» politique entre les électeurs et les partis. L’analyse concrète des résultats pour mesurer les forces réelles est donc indispensable. Une première analyse a été publiée sur le site «levenissian.fr» pour les résultats du Rhône, en comparant les élections législatives de 1993, 2002 et 2007, trois élections «à droite», avec une abstention forte en 1993 et 2007, plus faible en 2002. Le meilleur thermomètre des forces est le pourcentage des inscrits qui montre les forces mobilisées par chaque courant politique.

En 2007, pour le PCF dans le Rhône, les résultats ne sont pas du tout homogènes, avec des gains significatifs dans des situations de départ variées (1ère, 2ème, 12ème et 14ème) et des pertes très fortes (10ème) ou continues (5ème, 6ème). Si on s’intéresse aux résultats de gauche du 1er tour, les seuls progrès sont communistes alors que le total gauche recule !

… la suite dans le journal

Le groupe communiste dissout

Les faits : au lendemain des élections législatives, l’Assemblée nationale compte 18 députés communistes et républicains, 4 verts et 2 députés d’Outre-mer. Une bataille s’engage pour abaisser à  15 le nombre de députés nécessaires afin de constituer un groupe politique, bataille importante car un groupe politique dispose de moyens importants. Au lieu de quoi, le groupe communiste et républicain a été dissout.

Un mini complot a été organisé avec Patrick Braouezec et Noël Mamère pour sortir le président Alain Bocquet. Un groupe dit de gauche démocratique et républicaine, présenté comme un groupe «technique», a été mis en place. Il abandonne de fait la référence communiste et vole aux 18 députés les moyens auxquels ils ont droit puisque la répartition prévue est de un tiers pour les communistes, un tiers pour les verts et un tiers pour les députés d’Outre-mer.

A signaler une attitude méprisante et odieuse visà - vis des collaborateurs du groupe qui ont été virés sans délai pour laisser la place à ces nouveaux seigneurs de l’ouverture que sont les refondateurs et les verts.

… la suite dans le journal


Luttes


Arrêtons l’implantation des bases américaines en Europe !

Ce mois de juillet 2007, 39 partis communistes et ouvriers se sont réunis (absence remarquée de la direction du PCF) pour porter leur signature au bas d’une déclaration condamnant l’implantation de " bases militaires classiques " en Roumanie et en Bulgarie et le déploiement de bases «anti-missiles» américaines en Pologne et en République Tchèque.

"Ces projets… sont en contradiction avec la profonde aspiration au désarmement, à la sécurité collective et à la paix… Le but réel du «bouclier antimissile» est de renforcer encore les positions militaires américaines et la suprématie des Etats-Unis en créant de nouvelles capacités d’attaque contre d’autres pays sans être exposé à  représailles".

… la suite dans le journal

Les cheminots contre l’interdiction du droit de grève

Toutes les fédérations syndicales des cheminots CGT - CFDT - FO - CFTC - SUD-Rail -UNSA - CFE/CGC - FGAAC, se sont réunies le 2 juillet dernier. Notamment, elles ont donné leur position sur l’avant projet de loi gouvernemental baptisé "le dialogue social et la continuité du service public de transport", plus communément appelé «service minimum». Selon les cheminots, il n’y a pas lieu de légiférer de nouveau sur le droit de grève déjà  encadré par plusieurs lois. Ce que revendiquent les usagers, c’est de disposer au quotidien d’un Service Public de qualité alliant régularité, confort, fiabilité et sûreté. Les fédérations ont réaffirmé que le droit de grève n’était pas négociable et que toute atteinte qui lui serait portée, amènerait à une réaction immédiate et unitaire, le gouvernement portant seul la responsabilité d’un éventuel conflit.


Idées


POUR UNE RÉVOLUTION ÉNERGÉTIQUE

DEPUIS quelques temps déjà , l’effet de serre, conséquence de la consommation effrénée de pétrole dont les réserves seront rapidement épuisées (dans une ou deux générations), commence à inquiéter sérieusement les terriens. Il s’agit d’un véritable problème posé à l’humanité mettant en cause sa survie. Or dans le contexte politique et économique actuel, marqué par la domination sans partage du capitalisme, les réponses sont dignes de la préhistoire de l’humanité. Les pays capitalistes développés consomment sans vergogne la précieuse énergie comme si elle était éternelle. Que l’on songe qu’un habitant des Etats-Unis consomme en moyenne 2 fois plus d’énergie qu’un français ou qu’un allemand, 8 fois plus qu’un américain du sud, 9 fois plus qu’un chinois et 13 à 14 fois plus qu’un africain. C’est pourquoi la puissance impérialiste des Etats-Unis essaye de mettre la main sur les réserves de pétrole pour assurer sa consommation démesurée. Sa présence militaire en Irak et en Afghanistan n’a rien d’une présence humanitaire. D’ailleurs, ce sont, entre autres, les lobbies pétroliers qui tiennent à bout de bras Bush au pouvoir. Le pétrole leur échappe

Et malgré tous leurs efforts démesurés pour contrôler le pétrole mondial, les dirigeants des Etats-Unis et de l’Union Européenne sentent bien que celui-ci leur échappe. Les cinq majors (Exxon- Mobil, Royal Dutch Shell, BP, Total et Chevron) ne gèrent plus que 9 % des gisements ; en effet, les compagnies nationales des pays de l’OPEP disposent désormais de 53 % des réserves, les autres compagnies nationales en exploitent 16 %. Les 22 % restant sont aux mains de producteurs dits «indépendants», généralement des compagnies privées, de taille modeste, n’ayant pas un poids politique fort. De plus, ces trois groupes hors OPEP surexploitent leurs réserves. Par exemple les majors représentent 13 % de la production mondiale pour 9 % de réserves ; idem pour les producteurs dits «indépendants» qui produisent 34 % au niveau mondial contre seulement 22 % de réserves…

… la suite dans le journal

Ont participé à la redaction du journal : Pascal Brula, Marie-Christine Burricand, Laurent Brun, Laurent Gonon, Didier Mazanon, Pierre-Alain Millet, Eleni & Philippe Baot, Alain Picard, Gilbert Rémond, Christian Serve, Serge Trucello.

Documents à télécharger

Revenir en haut