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L’actualité du socialisme: suite du débat

Suite des questions et réponses
Saturday 2 December 2017 — Latest update Thursday 21 December 2017

Suite des questions

PAM : Je voudrais dire quand même quelque chose. Je suis vraiment personnellement passionné et très heureux. Je ne crois pas qu’il y ait beaucoup d’endroits en France où l’on puisse avoir cette qualité d’échange en toute franchise, qu’on puisse essayer de connaître et comprendre ce que disent les communistes d’autres pays qui nous parlent en toute sincérité, en toute franchise. On vois bien qu’on n’a pas forcément toujours le même point de vue, que le débat est ouvert mais qu’il se tient dans une grande modestie devant nos propres difficultés et insuffisances. Je voudrais vraiment remercier encore beaucoup nos invités.

Je voudrais rajouter un petit complément à ce qu’as dit notre camarade Chinois. Il y a 3 ans la délégation précédente du CCTP nous avait donné un exemple assez illustratif : ils parlaient des grèves dans les usines automobiles dans le sud-est de la Chine en 2010 ou 2011. Des grèves ouvrières dans les usines automobiles principalement d’entreprises occidentales américaines et européennes qui portaient notamment sur une revendication que nous connaissons bien en France : le CDI. Et ce sont les Chambres de Commerce occidentales qui protestaient parce que l’Etat chinois a forcé en gros à des négociations et une loi chinoise a imposé de meilleures conditions aux CDI. Et ce sont les entreprises occidentales qui le refusaient en Chine ! Le camarade chinois nous disait que les ouvriers chinois connaissent le capitalisme. Il y a un côté un peu amusant dans l’affaire. Ils disaient peut-être que c’était une situation différente de celle de l’URSS où il y avait peut-être une illusion terrible sur le capitalisme. Je voulais redire cela car cela m’avait beaucoup frappé il y a 3 ans dans ce que nous avaient dit nos camarades chinois.

Didier : Sur la restauration du capitalisme en Union Soviétique il faut accepter de tirer quelques leçons. C’est surtout sur le rôle du Parti, du gouvernement. Parce qu’actuellement à la tête de la Russie se trouve Poutine qui vient du KGB qui était le descendant de la Tcheka et les Tchekistes devaient défendre la Révolution. Sur le rôle aussi de l’affaiblissement de la démocratie socialiste, j’insiste bien sur la démocratie socialiste et non bourgeoise. Sur le rôle aussi dans l’Union soviétique du syndicat parce qu’il doit défendre les travailleurs. Or c’est une discussion qu’on a habituellement chez nous dans les réunions syndicales, sur le rôle du syndicat dans les gouvernements qui nous sont les plus favorables à nous travailleurs dans les municipalités où le syndicat doit quand même jouer son rôle de défense au plus près de l’entreprise. Aussi sur le rôle qu’a joué le schisme sino-soviétique qui était une défaite pour le mouvement ouvrier international. C’est toutes les leçons qu’on peut en tirer. Et des questions aux camarades chinois sur le rôle qu’a actuellement la Chine, les relations qu’elle a avec la République Démocratique de Corée du nord. Puisqu’au dernier Conseil de Sécurité la Chine a voté les sanctions imposées par les Etats-Unis. Toute-à -l’heure on parlait aussi de l’affrontement de la Chine à l’impérialisme des Etats-Unis et je me rappelle, si mes souvenirs sont bons, que pendant la guerre de Yougoslavie un missile est tombé “ malencontreusement” sur l’ambassade de Chine tiré par les Etats-Unis. “ Malencontreusement” mais sans avertissement quand même !

André Alors voilà , j’ai d’autres vues du socialisme que ce qui a pu être exprimé ici. Je ne pense pas que le socialisme pour moi ce soit être le meilleur au niveau économique mondial. Je ne pense pas du tout cela. Je pense que le socialisme pour moi c’est le bonheur des peuples et le bonheur de tous les peuples. C’est de pouvoir vivre dignement, normalement dans leurs pays. Je ne pense pas que ce soit qu’un peuple puisse en dominer un autre. Je suis tout-à -fait opposé à ça. Je pense que chaque peuple doit pouvoir vivre sa vie telle qu’il la pense, telle qu’il l’organise et je pense que le socialisme ça doit être ça. C’est permettre à tout le monde, chacun où il est, où il vit dans le monde, de pouvoir vivre en fonction de son pays, de ses coutumes, de ses habitudes. Je ne suis pas forcément d’accord avec ce qui a été développé pour qu’économiquement on domine le monde. Je dirai que je suis pas d’accord avec ça. Et j’ai un souci aussi par rapport à la Corée du Nord. Je ne suis pas d’accord pour dire que c’est quelque chose qui doit être mis en avant. Personnellement, de ce que je connais de ce que l’on nous dit, je suis d’accord pour faire la part des choses au niveau du médiatique. Mais franchement le système de la Corée du Nord tel qu’on l’assimile à du socialisme, moi je suis très sceptique là dessus personnellement. Je voulais dire ça. On doit réfléchir à tout ça. Pour moi, on parle du système socialiste, j’aimerais mieux qu’on parle du communisme. Il faut qu’on arrive à poser le communisme dans le monde comme quelque chose qui est une alternative au capitalisme. Je suis pour cette chose là parce que la société communiste doit apporter le bonheur aux peuples et je pense que c’est cela qu’il faut travailler essentiellement. Il y a des choses pas normales qui se passent en Chine aujourd’hui, qui se sont passées en Union soviétique avant et je pense qu’il faut mettre tout cela sur la table si on veut pouvoir avancer.

Un camarade : La lutte des classe est une théorie qui explique les tensions dans une société divisée entre les classes sociales, chacune luttant pour sa situation sociale et économique. Ce concept est apparu au XIX ème siècle chez les historiens libéraux d’abord de la Restauration française auxquels Karl Marx l’a emprunté. La lutte des classes est un concept majeur de notre politique marxiste qui cherche à rendre compte des enjeux historiques et des tensions économiques au sein d’une société divisée en classes sociales antagonistes selon Marx et Engels qui ont assurés la diffusion internationale de cette notion de lutte des classes.

Un camarade JC : question à poser sur la question coréenne et la question de l’impérialisme américain d’une part et occidental (otan) de l’autre dans toute la région asiatique. Je pose cette question parce que j’ai lu récemment qu’il y avait eu une participation de la République Populaire de Chine au vote des sanctions contre la Corée du Nord dans le cas où ce pays ; quoiqu’on puisse en dire avec toutes les critiques qu’on peut porter à la Corée du Nord dans son organisation sociale et politique que je rejoins pour une bonne partie ; je me pose la question de la pertinence du vote des sanctions dans le cas d’un pays qui est encerclé par les impérialistes, les américains d’une part et par d’autres puissances qui lui sont hostiles et qu’en fait ce pays n’a aujourd’hui aucun soutien. Il y a une avancée des impérialistes dans la région et ce pays qui représente en tout cas une forme de résistance à l’impérialisme américain qui a aujourd’hui son pays coupé en deux à cause de l’impérialisme américain et parce qu’il y a 50 bases américaines en Corée du Sud et parce que des milliers de soldats américains qui sont en permanence en Corée du Sud, voter ces sanctions accepter des sanctions vis-à -vis de la Corée du Nord n’est-ce pas quelque part et peut-être par mégarde empêcher ce pays-là de trouver une solution qui ne peut être que la solution décidée uniquement par le peuple coréen qui subit depuis bien trop longtemps les ingérences et les décisions qui lui sont imposées par les pays étrangers ?

Autre camarade JC : J’ai une question par rapport à l’implication de Parti communiste de Chine vis-à -vis du mouvement communiste international. Depuis 1991, le mouvement communiste international s’est littéralement effondré et depuis il est en phase de reconstruction patiente et lente aussi notamment avec le travail extraordinaire par exemple que peuvent mener les communistes grecs du KKE avec d’autres Partis communistes bien-sûr pour le travail d’élévation du niveau de conscience des communistes mais aussi du coup au niveau d’organisations des Partis communistes dans le monde. Je voulais savoir quel est le rôle, s’il y en a un, des communistes chinois vis-à -vis du mouvement communiste international. Pour donner un exemple concret : participe-t-il aux meetings communistes internationaux organisés chaque années dans différents pays du monde ? Participe-t-il à la Fédération Syndicale Mondiale via les syndicats qui peuvent exister en Chine, s’opposent-ils parfois en Grèce avec les syndicats ouvriers comme le PAME et si oui comment font-ils pour gérer ces contradictions-là . Et surtout le plus important : que font-ils pour aider les Partis communistes et les partis communistes d’Europe occidentale et pas forcément d’un point de vue matériel mais d’un point de vue de force de dynamisme ? Est-ce que le PCC participe à la reconstruction du mouvement communiste aujourd’hui dans le monde ?

Danièle Bleitrach : Oui si vous permettez je voudrais, puisqu’il n’y a pas de camarades cubains, apporter un témoignage de la manière dont nous, communistes français, nous avons tendance malheureusement à donner des leçons au lieu d’apporter une solidarité quelques fois. Et j’en parle d’autant plus que j’étais membre du Comité Central du PCF. Je n’avais pas le moindre doute quand je suis partie à Cuba et que j’ai atterrie en pleine Période Spéciale. J’ai vu une situation terrible avec des femmes qui n’avaient plus un morceau de savon pour nettoyer les enfants. Ils vivaient dans des conditions d’héroïsme ! Je me souviendrai toujours des pommes de terre au four : je n’ai jamais mangé de telles pommes de terre de ma vie, c’était un luxe ! Ces gens-là ont tenu dans des conditions extraordinaires et nous qu’est-ce-qu’on a fait, nous communistes français ? J’ai découvert à quel point nous étions des donneurs de leçon ! Ca m’a écœuré ! C’est-à -dire qu’au moment où ces gens étaient héroïques nous avions dans l’Humanité des articles sur les prostituées cubaines de Régine Desforges ! Nous avons continuellement un art de juger ! Eh bien, j’étais comme eux, je vous dis la vérité. Et je suis arrivée, je donnais des conseils aux camarades cubains. J’étais persuadée que les camarades soviétiques avaient failli. Je pensais que c’était de leur faute et je continuais à donner des leçons ! Et puis peu à peu j’ai découvert ce qu’était la lutte dans le tiers monde, la lutte partout et j’ai commencé à changer complètement de vision. C’est-à -dire, je me suis dit peut-être que ces gens-là sont en train de mener un des combats les plus héroïques qui soit ! Et je vous avoue que j’ai appris le respect et que je n’avais pas de leçon à donner aux autres. Quand moi, j’en arrive à être à 1 ou 2 %, que j’ai coulé un des plus grand Partis, des plus forts du monde, qui était respecté partout et que je n’ai réussi en quelques années qu’à le couler et à avoir un Parti qui n’a pas réussi, encore que c’est pas un des pires ! Et heureusement il y a ce qui se passe ici et partout. Et puis j’ai appris à devenir un peu plus modeste et à me dire, bon, on est tous dans le même bateau, on va tous essayer d’avancer ensemble, on va apprendre des choses les uns des autres. Je remercie les camarades ici qui ont la modestie et l’intelligence de nous mettre tous en relation et d’arrêter que les français aient cette mentalité colonisatrice qu’ils continuent à porter y compris dans le communisme c’est-à -dire d’aller donner des leçons dans le reste de l’humanité.

Hervé Hubert : Merci beaucoup pour cette dernière intervention Danièle et puis merci aussi à cette démonstration où, je crois, la puissance du socialisme, du communisme d’hier, d’aujourd’hui et de demain. J’ai été sensible au concept d’homme nouveau qui a été prononcé par Tatiana toute-à -l’heure. Je suis allé à Moscou il y a un an et demi à peu près. Je n’y étais pas allé auparavant pensant avoir le temps, pensant que l’Union soviétique était éternelle et donc je m’étais trompé. Mais lorsque je suis allé à Moscou il y a un an et demi, j’ai recueilli des témoignages de personnes qui avaient connu donc l’Union soviétique dans les années 70. Et j’ai perçu combien donc la puissance de la Révolution de 1917 avait été forte et se sentait encore et dans ces témoignages comment une autre civilisation était en marche, en train de se construire et déjà construite avec une base solide en Union soviétique à l’époque avec donc des nouveaux rapports sociaux qui n’avaient plus rien à voir avec les rapports sociaux des capitalistes. Et c’est là où, je crois, le concept d’homme nouveau est intéressant, comment nous sommes des acteurs, des agents, des effets, des produits des rapports socio-économiques. J’ai beaucoup travaillé depuis 2010 avec la République de Cuba d’un point de vue médical et là aussi le concept d’homme nouveau dans les faits (El hombre nuevo, des chansons ont été faites là dessus). Alors en ce qui concerne la Chine, je crois que c’est tout vraiment tout à fait fondamental, il y a bien-sûr la puissance du socialisme l’un au niveau international est extrêmement important dans la lutte contre l’impérialisme américain. Ma question finalement serait de poser tout le développement économique d’une puissance mondiale contre l’impérialisme américain. Et là j’ai une question relativement naïve, je suis ignorant du contexte chinois de l’intérieur, à savoir, comment l’introduction d’un certain capitalisme paraît nécessaire, agit sur les mentalités ? Est-ce que dans nos camarades chinois il y a un concept d’homme nouveau, un concept où les rapports sociaux de production ont une influence sur les mentalités et les pratiques humaines ?

Suite des réponses

Tatiana Desiatova du KPRF (Traduite par Marianne Dunlop) :

On va essayer de commencer par le commencement. La question sur Poutine qui est un Tchékiste et un Tchékiste doit défendre la Révolution. Officiellement un document de mon parti dit : “le régime qui a été installé en Russie après 1991 est un régime oligarchique réactionnaire capitaliste archaïque” de plus c’est la bourgeoisie compradore qui est au pouvoir, celle qui dessert les intérêts capitalistes : des propriétaires qui ne sont pas intéressés à investir de l’agent dans leur propre économie mais préfèrent sortir le capital du pays. Poutine a été amené au pouvoir par Eltsine. C’est pourquoi mélanger Poutine et la Révolution, c’est pas possible, il n’y a aucun rapport. De plus combien de fois un militaire, quelqu’un des services secrets, un Tchékiste peut prêter serment de fidélité à sa patrie ? Poutine avait prêter serment pour servir l’Union soviétique. C’est pourquoi prêter 2 fois serment à 2 systèmes, un homme honnête ne peut pas le faire. Chacun peut avoir sa propre opinion sur Poutine mais les camarades qui étaient à Moscou ont vu avec leurs yeux qu’actuellement c’est Poutine qui a supprimé le 7/11 comme Fête Nationale et on n’a même pas eu le droit de défiler sur la rue principale au milieu de la rue, on avait un trottoir séparé par des barrières métalliques et toute une rangée de gendarmes tous les 2 mètres. En ce qui concerne les syndicats : les syndicats existaient en Union soviétique mais pas tellement pour défendre les droits des travailleurs mais pour plutôt les développer, les élargir. Il y avait des fonds sociaux de consommation qui donnaient la possibilité à chacun, pour une somme ridicule, d’avoir des bons de vacances pour aller dans des maisons de repos, dans des camps de vacances pour les enfants. Les droits des travailleurs se développaient sans cesse. Ma mère se souvient encore quand il y avait la semaine de travail de 6 jours et qu’ensuite on est passé à la semaine de travail de 5 jours. Si quelqu’un travaillait un jour de plus dans la semaine, il y avait 3 jours de congé en compensation. Je ne parle même pas des congés de maternité où la jeune mère conservait son travail pendant 3 ans. Elle recevait une allocation pour son enfant pendant 3 ans et conservait son travail. Je pourrais en parler pendant 3 jours et de ce que faisaient les syndicats pour les travailleurs ! Tout ça s’est effondré ni nos travailleurs, ni nos syndicats aujourd’hui ne savent comment se battre pour les droits parce que sous le socialisme on leur donnait tout ce qui était possible et ils en avaient de plus en plus. C’est pourquoi aujourd’hui nous sommes là pour apprendre auprès de vous ce que c’est que la pratique de lutte des classes et le rôle des syndicats pour défendre les droits des travailleurs parce que nous n’avons pas cette habitude. On commence seulement à apprendre comment défendre nos droits. En ce qui concerne la situation économique peut-être je n’ai peut-être pas dit les choses très clairement. Camarades, est-ce-que vous êtes allez en Union soviétique à cette époque ? Non ? Quand je parlais des réalisations de l’Union soviétique, du Spoutnik, du cosmos, je n’ai pas dis que c’était une société idéale du point de vue du confort matériel de chacun. Bien-sûr ça n’était pas une société d’abondance pour tout le monde mais c’était un pays dont nous étions tous fiers. C’était un pays qui ne tuait personne, qui ne bombardait personne, qui ne colonisait personne, qui n’exploitait personne, ni son propre peuple ni les autres peuples ! Aujourd’hui je ne peux pas être fière de mon pays ! Ça m’est même difficile d’appeler la Russie mon pays parce que rien ne m’appartient dans mon pays ! Tout : les ressources naturelles, le gaz, le pétrole, les 2/3 de l’argent qui reviennent pour la vente de nos ressources naturelles vont dans des mains des poches privées ! Un tiers va dans le budget et de toute façon il est volé et part aussi dans toutes les poches on ne sait pas où ! C’est pourquoi le socialisme n’est pas une société idéale c’est seulement un pas vers le communisme. Mais c’est un pays dont nous étions fiers et je suis heureuse d’appartenir à la génération qui peut comparer ce qu’est le socialisme, ce qu’est le capitalisme. Je donnerais la moitié de ma vie pour retourner là -bas ! Bien-sûr on n’avait pas de “jeans” et de “chewing-gum” mais ce sont des choses sans importance par rapport à tout ce qui faisait la puissance, le sens des Olympiades dans le monde entier qui a joué l’hymne de l’Union soviétique et comment aux Jeux Olympiques nos sportifs pleuraient de fierté pour leur pays ! Je souhaite que nos enfants puissent vivre le jour où on pourra pleurer de fierté pour son pays. Merci. (Applaudissements)

Youping Cui du PCC: Toute-à -l’heure des camarades ont également posé des questions délicates, difficiles à répondre. Par exemple le bombardement américain sur l’ambassade chinoise en Yougoslavie et les conflits en mer méridionale. Quand ces deux accidents ont éclaté j’étais professeur dans une université et à ce moment-là mon travail a été de déconseiller les étudiants de prendre des actions c’est-à -dire à contenir leurs actions. Cela prouve aussi ce que Marx a dit (….). La deuxième question porte sur le vote des sanctions contre la Corée du Nord. En réalité les dirigeants, les anciens dirigeants chinois et coréens avaient des relations d’amitié. Si la question nord coréenne a progressé jusqu’à l’étape actuelle cela ne concerne pas la Chine. La Chine ne peut pas prendre la responsabilité principale. Au contraire, la Chine a joué un rôle actif pour régler les problèmes Nord coréens avec les Etats-Unis. Nous nous opposons depuis toujours au recours à la guerre pour régler les problèmes. Au contraire nous préconisons depuis toujours le moyen de l’apaisement. Mais depuis toujours la Chine s’oppose à ce que la péninsule coréenne possède l’arme nucléaire. C’est pourquoi la Chine s’aligne sur la résolution des Nations Unies pour garder la paix dans la péninsule coréenne. Après la convocation du XIX ème Congrès même la Chine a envoyé le président du ministère de la communication en Corée du Nord pour diffuser les idées du XIX ème Congrès. Cela montre et prouve aussi la position chinoise. Cela a jeté un pont sur les relations entre PCC et les Partis d’autres pays, surtout les pays d’Europe occidentale. Nous soulignons sur le socialisme à la chinoise, nous pensons qu’il faut adapter le marxisme et le léninisme à la réalité de chaque pays. Nous ne voulons pas imposer notre modèle à d’autres pays. Mais le modèle de développement chinois peut servir d’exemple, offrir un exemple à suivre pour leur propre développement. Après le XIX ème Congrès, le président Xi Jiping a visité le Vietnam et le Laos pour faire des échanges également sur le socialisme. Le département de la liaison relevant du Comité Central du PCC a également informé d’autres Partis communistes de la situation du XIX ème Congrès. Pas mal de Partis Communistes d’autres pays ont l’opportunité de venir en Chine pour suivre la formation et faire des échanges. Cela permet de resserrer les liens entre le PCC et les Partis d’autre pays. Et la Chine peut apporter sa contribution plus grande pour le développement du socialisme, du marxisme du XXI ème siècle. La 4 ème question porte sur le développement des forces productives chinoises et toute-à -l’heure j’ai souligné que la Chine considère le développement des forces productives comme la tâche primordiale. Comme Marx a dit, les forces productives décident des relations productives et aussi la base économique décide de la superstructure. Et le peuple chinois aspire toujours à une vie meilleure. La vie meilleure ne se limite pas aux conditions matérielles mais maintenant on dit plutôt : 5 plans en 1 c’est-à -dire : édification sur les domaines économiques, politique, culturel, social et écologique. Les besoins du peuple à une vie meilleure sont multiples. Mais le plus important c’est le développement des forces productives parce qu’elles jouent le rôle primordial. Et le PCC souligne la position centrale du peuple. Dans tout le rapport du XIX ème Congrès on mentionne le “peuple” 203 fois. Bien qu’en Chine on emploi également le capital on ne suit pas la voie capitaliste. En réalité la Chine maintient toujours la position primordiale de l’économie nationales publique. Merci (Applaudissements). La Chine n’a jamais la volonté de contrôler le monde. En termes militaires, ce sont les forces militaires, la Chine même ne peut se classer (’…). Même dans le rapport du XIX ème Congrès on dit que la Chine ne cherchera jamais l’hégémonie.

PAM : Donc merci. Je crois que la Chine est la seule grande puissance qui n’a aucun soldat en dehors de ses frontières et ce n’est ni le cas des Etats-Unis, ni de la France, ni de l’Angleterre, ni de la Russie (Applaudissements)

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