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L’issue à la crise: rompre avec le capitalisme

tract du réseau à la fête
Wednesday 9 September 2009

En cette rentrée 2009 les avis se multiplient sur la fin ou la prolongation de la crise. Mais de quelle crise s’agit-il exactement ? Qui en sont les véritables victimes ?

Sûrement pas le capitalisme qui continue d’accumuler des profits.

Lorsque la crise enrichit les riches…

Alstom revendique un bénéfice net en hausse de 30%. Vivendi annonce pour 2009 "la distribution aux actionnaires d’un dividende élevé". Trente groupes du CAC 40 étalent leurs bénéfices.

Les banques de leur côté affichent sans vergogne une santé insolente, grâce notamment aux 23 milliards d’euros accordés par l’Etat. BNP Paribas se vante d’un bénéfice presque triplé. La Société générale, malgré les scandales, empoche avec délectation 65,9% d’ augmentation “générée par ses activités de marché”. Boostées elles aussi par l’injection de 27 millions d’euros de fonds publics avec la prime à la casse gouvernementale, les entreprises automobiles jubilent : les ventes de PSA (Peugeot/Citroën) ont grimpé de 17%, celles de Renault de 11,1%.

Lorsque la crise appauvrit les pauvres…

Dans le même temps, comme une grande partie de la population, les salariés sont à la peine.

L’été a vu se poursuivre à tour de bras licenciements et fermetures d’entreprises. Les spécialistes évoquent la bagatelle de 700 000 emplois supprimés en 2009. A Béziers la multinationale américaine Cameron (industrie pétrolière et gazière) qui prévoit 31 millions d’euros de bénéfices veut licencier 142 salariés. En Vendée le groupe suédois SKF (70 millions d’euros de bénéfices en six mois) supprime 380 emplois. Rien de surprenant si l’INSEE annonce que le taux de chômage, qui a fortement augmenté en juillet (9,8% contre 9,6% en juin), pourrait d’ici peu dépasser 10%.

Alors que le pouvoir d’achat stagne ou régresse, que ceux qui travaillent sont nombreux parmi les 7 millions de pauvres que compte le pays, les tenants du système capitaliste considèrent aujourd’hui comme “une bonne nouvelle” la possibilité de recourir … à l’inflation. Histoire d’aggraver les difficultés de la majorité de la population et d’enrichir toujours plus ceux qui exploitent salariés et chômeurs.

Que faire ?

L’expérience prouve que toutes les mesures “d’aménagement” du système en place non seulement ne règlent rien, mais conduisent au même résultat : toujours moins pour les salariés, toujours plus pour le patronat et le monde de la finance.

Répondre aux besoins des travailleurs et de la population implique de rompre avec le capitalisme. Une condition essentielle de cette rupture était affirmée dès 1944 par le Conseil National de la Résistance : "le retour à la nation des grands moyens de production monopolisée, fruits du travail commun, des sources d’énergie, des richesses du sous-sol, des compagnies d’assurances et des grandes banques".

Nous proposons de faire grandir les convergences de luttes et d’action pour :

  • La défense de la Sécurité sociale, de la retraite solidaire, de l’hôpital public ; la suppression des exonérations de cotisations sociales ; l’abrogation de la loi Bachelot, la suppression de la taification à l’activité dans les hôpitaux .
  • La défense et la reconquête des grands services publics : cela passe par le refus d’appliquer les directives européennes ; le maintien et la reconquête des monopoles publics gagnés à la Libération et des renationalisations ; le refus de privatisation de la Poste ou de la filialisation du fret SNCF.
  • Le refus du démantèlement de l’économie, notamment dans l’industrie et des licenciements : il faut défendre les filières industrielles, exiger l’intervention publique jusqu’à la nationalisation démocratique des grandes entreprises
  • La justice sociale : revalorisation des salaires et des retraites avec le Smig à  1600 euros pour les travaux pénibles, maintien des annuités supplémentaires pour les femmes, interdiction des plans de licenciements.
  • La suppression du bouclier fiscal
  • Le départ des troupes françaises d’Afghanistan et retrait de la France de l’OTAN.

Comment ?

Depuis le début de l’année ce ne sont pas les luttes sociales qui ont manqué. Journées nationales de grève et de manifestations impressionnantes ; actions dans des dizaines d’entreprises aux quatre coins du pays contre les licenciements massifs ; mobilisations pour l’hôpital public et contre la privatisation de la Poste : autant de signes du refus de subir la loi dévastatrice du capitalisme.

Résister chacun de son côté ne suffit pas. Les luttes doivent se fixer l’objectif de bousculer l’ordre établi, de modifier le rapport de forces en contestant les idées dominantes.

La rupture avec le capitalisme, l’amorce d’une nouvelle période révolutionnaire sont plus que jamais d’actualité. Mais rien ne se fera spontanément. Démontrer le lien qui existe entre les enjeux locaux et la politique nationale, européenne ou internationale, défendre les intérêts du monde du travail nécessitent l’existence d’une organisation politique révolutionnaire.

L’histoire le prouve : c’est lorsqu’il était fort du soutien et de l’engagement des exploités que le Parti communiste, outil de la lutte des classes, a réussi à peser sur l’évolution positive de la société. Un Parti communiste organisé et influent est indispensable pour construire une société de justice sociale, réellement démocratique, qui implique la rupture avec le capitalisme.

Le temps est venu d’inventer un nouveau chemin vers le socialisme.

Création d’un réseau pour faire vivre et renforcer le PCF.

Le 21 mars 2009 s’est constitué à Malakoff, dans le respect des statuts du PCF, un réseau dont le but clairement revendiqué -au moment où le danger de voir disparaître le PCF est plus que jamais d’actualité- est de “Faire vivre et renforcer le PCF”. Pour ce faire, il se propose notamment de :

  • réaffirmer l’actualité des fondamentaux théoriques et marxistes du PCF ainsi que l’importance cruciale de l’organisation communiste dans la lutte des classes ;
  • redonner un nom à la perspective que doit porter notre parti, à savoir le socialisme. Une question à  laquelle la crise actuelle donne tout son sens ;
  • favoriser l’échange d’expériences et d’expressions militantes entre organisations du PCF, aider à leur renforcement, à la revitalisation de cellules, de sections, notamment à l’entreprise ;
  • promouvoir l’adhésion au PCF. Autant d’engagements qui prennent tout leur sens avec les risques aggravées d’effacement du PCF générés par la création du “Front de gauche”, accompagnée de la tentative d’une recomposition politique “à gauche” éliminant, dans les faits, le Parti communiste de la donne politique.

Nous n’avons pas accepté, nous n’acceptons pas et nous n’accepterons pas l’abandon de l’identité du Parti communiste. Le PCF est un outil politique indispensable pour dégager une perspective de rupture avec la politique du capital.

Contacts et nouvelles du réseau

Bourg-en-Bresse, Morbihan, Bas-Rhin

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