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Un texte de Pierre Martin

L’unification de la classe ouvrière

Tâche centrale du Mouvement Communiste International
Miércoles 20 de mayo de 2009 — Última actualización Lunes 13 de abril de 2020

Un texte à lire et discuter. La critique d’une dérive droitière «d’origine» du PCF a déjà été formulée, notamment par les troskystes. Mais pour tenter de comprendre les causes de la dérive institutionnelle qui s’est révélé en force dans les participations gouvernementales «de gauche» et déjà auparavant dans les difficultés à tenir une position communiste dans «l’union de la gauche», il faut un vrai travail d’historien pour en éclairer les conditions.

Bien sûr, le risque est de jeter ce qui a fait l’originalité du PCF, sa capacité à allier le drapeau rouge et le tricolore, à porter les luttes de classe et l’indépendance nationale. On se trouve alors vite dans les travers de «la maladie infantile»…

Donc, à lire et discuter…

1ère Partie : Le Moment Politique

L’unification de la classe ouvrière, le passage d’une classe en soi à une classe pour «soi» révolutionnaire, apparaît bien aujourd’hui comme l’échec majeur du Mouvement Communiste International. Le substitutisme (le parti remplaçant la classe) a conduit l’ensemble des organisations vers une incapacité structurelle à saisir cette classe dans sa diversité et ses contradictions. Aucune stratégie concrète n’a été mise en œuvre pour lui donner les moyens de son émancipation. Les partis communistes officiels ne réussissant, au mieux, qu’à représenter les intérêts d’une de ces fractions, le plus souvent l’aristocratie ouvrière. Tout au long de leurs histoires, des scissions de gauche, Gauche Communiste (historique), Communistes Libertaires, certaines sensibilités trotskistes et pendant 30 ans un bon nombre d’organisations maoïstes, ont pu un temps donné, incarner les fractions exclues, ouvriers fraîchement taylorisés, main d’œuvre faiblement qualifiée, ouvrier-paysans, chômeurs et paupérisés. Mais ces fractions, pas plus que les partis communistes officiels, n’ont réussi à construire un programme d’autodépassement des contradictions de cette dernière. L’unification n’a été résolue ni par l’intégration dans l’aristocratie, ni par la paupérisation dans les fractions «exclues», encore moins par un autodépassement programmatique et tactique de cette situation.

L’aristocratie ouvrière, historiquement représentée par la Social -Démocratie a connu des vagues de radicalisation qui l’ont conduit dans des périodes charnières à créer des scissions de gauche et à donner naissance à de nouveaux partis politiques. La guerre de 14-18 constitue l’une de ces périodes. A l’autre bout, les fractions exclues jusqu’en 1914, faisaient plutôt confiance à la mouvance anarchiste et syndicaliste pour les représenter. C’est particulièrement le cas en France en Italie comme en Espagne où le procès d’industrialisation avait pris du retard dans la concentration monopolistique et où un procès de production morcelé, favorisait l’éclatement du salariat autour d’une petite et moyenne industrie peu favorable à la diffusion d’idées révolutionnaires et la construction de partis révolutionnaires de masse.

Le Parti Communiste Français pour ce qui le concerne est un produit «type» de ce social-démocratisme de gauche. Toute son histoire est jalonnée de comportements, qui le conduisent pour sa fraction dirigeante, à retourner dans les bras de la social-démocratie, dans les errements de son idéologie, de ses valeurs et de ses déviations. Que ce soit au cours des années 20, avec le retour de nombre de ses élus dans les bras de la vieille S.F.I.O, à la fin des années trente dans les illusions du «planisme» et de la régulation étatique menant certains jusqu’au collaborationnisme, comme Doriot. Enfin au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’intégration des valeurs du capitalisme d’Etat et des nationalisations alors que jusque là elles étaient portées par la social - démocratie, le mouvement communiste y opposant le collectivisme (voir le livre d’André Marty : «L’Affaire Marty» 1955)

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