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LE FRONT NATIONAL : ENNEMI DES TRAVAILLEURS

Vendredi 6 juillet 2012

Pour Marine LE PEN, le chômage c’est les immigrés, et les chômeurs ce sont des fainéants. Elle fait partie du monde des politiciens qui aspirent au pouvoir pour servir les riches. Sa politique consiste à diviser le monde du travail entre chômeurs et travailleurs, entre immigrés et Français, alors que la seule chose que craignent les patrons c’est l’union de tous les travailleurs entre eux.

Voter LE PEN, lorsque l’on est un travailleur c’est se tirer une balle dans le pied. La promotion des idées du F.N. par la majorité présidentielle, relayée sans relâche par les media de la pensée unique, ne sont pas limités à des fins politiciennes. Elle participe d’une stratégie de la bourgeoisie pour conserver ses privilèges de classe.

Le patronat cache de moins en moins son soutien à de tels objectifs. D’où la banalisation des thèses d’extrême-droite par GUEANT, ministre de l’intérieur.

Le F.N. joue sa partition en courtisant les salariés. Il leur fait miroiter un projet politique basé sur le social, alors même que le fond de son programme est antisocial, par exemple en prônant la suppression du SMIC.

Le F.N. c’est la droite, sa fascisation à la française. Il agit comme ont agi avant lui les partis de Hitler et de Mussolini. C’est un parti extrémiste, obscurantiste, antisocial et raciste.

La C.G.T. qui le combat est souvent la cible de sa haine. Il demande la dissolution des syndicats qui ne sont pas à sa botte. Le F.N. s’inscrit dans la pensée unique dominante et approuve les thèses patronales de remise en cause des acquis sociaux.

Certains nous disent : «  la Droite nous déçoit, la Gauche molle nous a déçus , on n’a jamais essayé l’Extrême-droite ». Faux ! De 1940 à 1944 l’Extrême-droit dans toutes ses composantes : fasciste, royaliste, nationalistes de tout poils parvinrent grâce à la lâcheté de la bourgeoisie et du patronat à arriver au pouvoir. Ils se choisissent un chef : Pétain. Un Maréchal sénile, anti-républicain, anti-laïque, admirateur du dictateur franco et vouant une haine farouche aux dirigeants du Front Populaire. D’ailleurs ses premières mesures visent les travailleurs : interdiction du droit de grève, des syndicats, suppression des 40 heures car selon lui le désastre de 1940 est dû à la paresse du peuple français, ça ne vous rappelle rien ?

«  Les 35 heures sont une folie ». «  Travailler plus pour gagner plus »Â … Décidément la droite et l’extrême-droite renouvellent rarement leur discours.

C’est l’absence de perspectives concrètes pour d’importantes couches de la population qui est à l’origine de la montée du F.N., et non une conversion à l’idéologie fascisante. Ce qui n’exclut pas qu’il y ait bel et bien des adeptes de ces théories.

L’extrême-droite est parvenue ces dernières années à leurrer une partie de la population avec un discours politique prenant comme cible la mondialisation, l’immigration et l’insécurité. Nous devons en avoir conscience et militer en conséquence.

Les effets délétères des campagnes de Sarkozy sur l’immigration, la sécurité,le droit d’asile et l’identité nationale ont renforcé les peurs collectives. Nous en mesurons aujourd’hui les dégâts.

Le discours du F.N. est une imposture et donc un déni de démocratie, mais il serait cependant illusoire de penser venir à bout du problème par des mesures simplement moralisantes.

Il ne sert à rien de hurler, au racisme, à la xénophobie, au fascisme, si on ne propose pas de solutions concrètes, au chômage, à la question du pouvoir d’achat des salariés et des retraités, à la casse de l’industrie.

Si notre organisation syndicale est indépendante elle ne saurait être indifférente aux propositions des différentes forces politiques et celles du F.N. sont en totale opposition à notre programme revendicatif.

Le SMIC à 1.700euros : droite, MEDEF, F.N. sont contre !

La retraite pleine et entière à 60 ans : droite, MEDEF, F.N. sont contre ! Et quand nous étions des millions dans les rues pour la défendre, Marine LE PEN nous traitait de saboteurs !

Les 35 heures : droite, F.N., MEDEF ne veulent plus de durée légale du travail ! Une Sécurité sociale qui rembourse à 100% et qui est financée par les cotisations sociales assises sur les richesses produites par le travail : droite, MEDEF, F.N. n’en veulent plus !

Alors que SARKO instaure la T.V.A. antisociale, que le patronat applaudit, Marine LE PEN veut réserver les droits sociaux aux seuls Français.

Des droits nouveaux pour s’opposer aux licenciements ? droite et MEDEF veulent démanteler le Code du travail et Marine LE PEN dissoudre les syndicats.

Droite, MEDEF, F.N., c’est bonnet blanc et chemises noires.

Dans notre pays, toutes les avancées sociales majeures ont été acquises par la conjonction de deux réalité. Un puissant mouvement de lutte portant les revendications des travailleurs, organisés dans une C.G.T forte bien campée sur des positions de classe.

Et des perspectives politiques, claires, précises de changement profond. En particulier et c’est dans nos statuts la remise en cause du système capitaliste.

C’est dans la lutte, dans l’union que nous pouvons changer le système économique, mettre au pas la droite et l’extrême-droite.

Cela ne sera possible que par un puissant mouvement de la population et des forces syndicales et de partis politiques prenant en compte l’intérêt des travailleurs.

Les luttes en France, que ce soit pour les salaires ou l’emploi, sont nombreuses.

Que ce soit à Pétroplus, à Florange, à VENINOV, la C.G.T. les soutien et les organise.

SARKOEY a commencé sont mandat par le bouclier fiscal et le termine avec la T.V.A. sociale, il faut donc le battre.

Mais pour le battre durablement il faut que la gauche mène une politique allant dans le sens des intérêts des travailleurs.

Sinon Marine LE PEN continuera de tromper les travailleurs en les divisant.

Claude GUILLOT

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