Peu importe leur vie privée réelle et leurs sentiments. Après tout, il y a sans doute un homme et une femme derrière les acteurs de ce nouvel acte de « pipolisation » médiatique…
Mais cet archétype du monde qu’on nous propose est éclairant sur la pièce qu’on nous joue….
L’homme pressé, qui est partout et parle de tout, agit chaque jour sur tout et bouscule tous les immobilismes, cet homme a trouvé la femme qui convient a un empereur moderne…
La femme image, la femme sur papier glacé, intelligente et cultivée comme il sied chez les bien nés, fille de musiciens devenue l’icône des top-model, symbole de la réussite de ce monde qui brille…
Quand ils sortent pour se faire voir, ils choisissent le temple états-uniens du capitalisme séducteur, de ces nouveaux territoires de reproduction des fortunes que constitue l’imaginaire préfabriqué de l’industrie du spectacle…
Nicolas devrait faire attention, non à la fragilité des aventures amoureuses, mais à celle des constructions médiatiques… Ses ancêtres aristocrates pouvaient se montrer ainsi à l’opéra aux bras de leurs conquêtes, celà ne les a pas protégé de l’histoire des luttes de classe…
En attendant ces heureux évènements révolutionnaires, chantons nous pour le plaisir ces foules sentimentales que nous a offert Souchon…
On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu’on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale
On a soif d’idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle