Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !

ON FERME !

Jeudi 26 mai 2005

Figurez-vous que le pape, une fois calanché, a abandonné ses ouailles à leur sort. Triste sort en l’occurrence car ils ne possédaient pas d’ailes pour s’égailler.

Je traduis.

Mon palais abrite une famille polonaise depuis quinze berges, bien décidée à ne plus bâfrer le pain noir de leur pays d’origine. Bac plus et plus que diplômés avec l’espoir d’avoir une vie plus rose que rosse, cet homme et cette femme ont gambergé et profité de l’ouverture des frontières pour venir s’installer dans ma zone. Après les difficultés d’usage… "J’te comprends pas mec ! Ouvre des bouquins ! », ce couple a trouvé une boîte vite fait, bien fait. Donc un taf où il faut chiader, avec de l’artiche plus que plus, à la hauteur de leurs qualifs, dans une industrie au top. La nanotechnologie.

Ils auraient pu se la couler douce jusqu’à se mettre en roue libre, doigts de pied en éventail. Mais faut pas se berlurer. C’était sans compter sur le rifle. Récemment absorbée par une méga-transnationale soucieuse de cloner du flouze en série, leurs ré-actionnaires combinaient de chouraver l’avoine sociale en satellisant loin de la taule les services de pointe où les gonzes se trouvent le plus nombreux à trimer. Ca gazouille !

C’te marrade. Le bled choisi : la Pologne. Retour à l’envoyeur avec du carbure à peine supérieur à celui pratiqué là -bas.

Dans ce Monopoly, deux cases… celle du "départ", où chacun s’use les semelles - deux pas en avant, deux pas en arrière - ayant le toupet de croire à un vrai démarrage, et celle de la "taule" où s’entassent tous les marrons qui morflent la vie !

Jean-Marc

Trois jours avant le grand chaos.

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