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Où se situe le Front de classe ?

Giovannetti
Dimanche 15 janvier 2006 — Dernier ajout dimanche 22 janvier 2006

Où se situe le Front de classe : Entre ceux qui subissent et souffrent en France, en Europe et dans le Monde d’une part, et d’autre part l’option ultralibérale qui les écrase. Il est pour moi hors de question de ne pas me situer du coté de ceux qui subissent, donc de ne pas me situer contre l’option libérale.

Au référendum du 29 mai, ce qui a été rejeté, c’est juridiquement la « constitutionnalisation » des traités antérieurs (Maastricht, Amsterdam, Nice, Lisbonne, etc…) qui structurent le libéralisme. Ces traités restent valables, restent existants, restent applicables. Simplement ils ne sont pas « constitutionnalisés ». Juridiquement le gouvernement français est tenu de les respecter. Du fait du 29 mai ils ne sont pas figés, et peuvent donc être modifiés, être corrigés.

Les actuels dirigeants du PS ont opté pour cette constitutionnalisation. Sont-ils prêts à changer de position et à engager le combat pour la modification de ces traités, plus exactement pour leur « délibéralisation » ? C’est la question clé, la pierre de touche de la gauche, de la vraie gauche.

Certes cette « délibéralisation » devra être progressive, mais une majorité de gauche me parait devoir être et pouvoir être de taille à dire : « Nous avons assez plié et accepté, nous ne ferons pas un pas de plus sur la voie du tout libéral. La France bloquera toute mesure libérale nouvelle et entends obtenir un début de construction d’une Europe et d’une OMC prenant en charge les problèmes démographiques, environnementaux, humains et du développement économique durable, c’est-à -dire les problèmes sociaux ». Notre participation à un gouvernement dit « de gauche » me parait être à ce prix

Cette position me parait parfaitement possible et même confortable, car elle induirait en Europe et dans le Monde un fort courant de sympathie et d’adhésion (comme lorsque Chirac a rejeté l’intervention en Irak).

Ce renversement de position me parait indispensable de la part du PS. Il n’est possible que si le gouvernement de gauche, de vrai gauche, qui l’engage a derrière lui (si nécessaire dans la rue), le pays qui l’appuie.

Giovannetti, 13 100 Aix en Provence

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