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ROAD MOVIE DE DEUX GRAND-MÈRES PARTIES SUR LES TRACES DU PAYS DES SOVIETS

MJC Saint Jean, place Saint Jean 69005 Lyon Samedi 7 Novembre 15 H
Mercredi 4 novembre 2015 — Dernier ajout mardi 18 août 2020

Nous sommes vingt ans après la fin de l’URSS, l’Ukraine est en guerre. Pour Marianne et Danielle qui avaient tant aimé ce pays et qui l’avaient tant fréquenté, un retour s’imposait pour un droit d’inventaire, pour dire et entendre dire ce qui se passait véritablement. Pour le voir aussi. Pour déjouer cette manière bien dans l’air du temps de réinventer l’histoire en fonction des nécessités idéologiques du moment, quitte à mettre sous le boisseau les explications sur le pourquoi des choses. Il s’agissait par ce voyage de repenser une place dans le monde, de remonter en deçà de l’opinion ordinaire, de se mettre à distance de cette contre révolution dont nous subissons depuis tant d’années les effets sans contredits.

Elles sont parties, non sans se demander ce qu’il serait advenu de l’humanité, si, pendant la seconde guerre mondiale Gorbatchev au lieu de Staline avait été au pouvoir. Elles sont parties faire ce voyage pour tenter de reconstruire une vérité sur les fables que nous rapportent les faiseurs de guerre. Elles sont parties, parce qu’il est impossible de faire silence sur le nazisme resurgi. C’était impossible tant pour le respect de la mémoire que pour cette terre de la patrie socialiste qui l’avait vaincu une première fois.

De nouveau une ère de danger s’ouvre. Marianne et Danielle dans ces carnets de voyages écrits à la va vite, sur une valise ou dans le fond d’un autocar, l’une traduisant, l’autre écrivant, nous transmettent ce que leur disent des gens ordinaires sur ce qui se passe réellement en Ukraine en 2014. Ces gens nous disent que les bourreaux d’hier sont redevenus les juges d’aujourd’hui. Ils nous disent qu’ils se sont battus mais qu’ils avaient perdu l’outil qu’il leur aurait fallu.

Ils nous disent qu’ils avaient la paix et l’égalité mais qu’ils ont été trahis, abandonnés par ceux du parti et qu’il leur faut maintenant tout reconstruire. Ils nous disent qu’ils défendront leur terre les armes à la main parce qu’ils savent que, sinon, ils ont tout à perdre. « L’URSS vingt ans après » est donc le titre d’un livre qui trouve ses lettres dans cette histoire de larmes, de sang de destruction et de terreur.

Marianne Dunlop la femme de toutes les langues, viendra nous dire le 7 novembre à la MJC Saint Jean à 15h30, le bruit et la fureur dont ces pages sont remplies . Elle nous dira aussi la tendresse et l’humour, la fraternité et l’espoir. Enfin elle viendra nous dire comment, en partageant le pain et le sel avec ces femmes et ces hommes de toutes nationalités qui sont le fond de la citoyenneté soviétique, elle et Danielle ont commencé à entrevoir une autre réalité que celle rapportée par les médias. Une autre réalité certes mais aussi cette sombre vérité entendue auprès de témoins du massacre d’Odessa « Pour faire s’opposer les gens, il fallait faire couler le sang ». Croyez bien qu’il s’agit de l’authentique signature du nazisme, cet ordre de la mort.

Elle viendra nous dire que « Plus vite nous en serons convaincus mieux cela vaudra » (1)

Gilbert Rémond

Voir en ligne : l’improbable

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