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Rencontre contre la violence

Un tract distribué dans le quartier Croizat
Mercredi 1er janvier 2020

Un tract diffusé dans plusieurs quartiers de Vénissieux, préparant une rencontre contre la violence.

Mobilisons-nous contre les trafics et les violences

Les plus pauvres paient le prix fort. La dépendance pousse à l’échec scolaire, aux maladies psychiques, à l’isolement et pour certains, à la violence de la rue. Il y a rarement de seconde chance, la prison est l’école du pire.

Les quartiers populaires paient le prix fort, l’insécurité s’ajoute à la précarité et à la pauvreté. Le travail de police nécessaire ne supprime évidemment ni précarité ni pauvreté.

Il faut un plan d’urgence, des moyens considérables pour faire reculer la place des stupéfiants dans la société.

Nous appelons à une bataille publique avec les familles, les jeunes, les acteurs de l’éducation, de la santé, de la prévention, de la justice pour dire

« NON aux drogues, NON aux trafics, NON aux violences »

Ce tract reprend le communiqué de presse de la section PCF du 14 décembre, en y ajoutant un rappel du ciné-débat d’avril 2018 sur la drogue et un argument sur l’enjeu de société, l’enjeu politique de la bataille citoyenne à gagner.

Le ciné-débat sur la drogue

Les communistes de Vénissieux avaient organisé le 4 avril 2018 une rencontre-débat à partir du film ’chouf’ au cinéma Gérard Philipe. Notre journal ’Le Vénissian’ titrait

’drogue, c’est la vie de nos familles et de nos quartiers qui est en jeu’.

C’est cette réalité que dénonce le film «  les misérables » qui décrit une vie infernale des policiers comme des enfants et des jeunes impliqués dans ces trafics, et l’absence de l’état. Nous devons sortir des peurs et des tabous, créer des liens de solidarité pour tous, car tous sont victimes de ces trafics, même ceux qui croient en profiter dans l’instant.

Le poids économique des trafics et son rôle dans les quartiers

Certains croient que les trafics créent de la richesse pour les quartiers. C’est un leurre ! L’argent sale remonte vers les têtes de réseaux, planquées par le blanchiment bancaire. Ce qui reste dans le quartier n’est rien par rapport aux salaires, aux pensions et aux allocations qui font vivre l’immense majorité des familles.

Les études estiment le chiffre d’affaires des stupéfiants en France à 3 Milliards, beaucoup moins que les 71 des allocations familiales, les 16 des APL ou les 11 du RSA…

Proportionnellement, le trafic représenterait à Vénissieux peut-être 5 millions. Mais les salaires des 20 000 actifs en emploi de Vénissieux font plus de 400 Millions de revenus pour les familles de Vénissieux !

La drogue n’est pas une manne économique pour nos quartiers, elle ne fait que violence et dépendance. C’est la société des perdants, des misérables !

’NON aux drogues, NON aux trafics, NON aux violences’ 

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