Après avoir battu Le Pen, adhérez au parti communiste pour vous donner de la force face à Macron !
Contribution au 33ème congres (site PCF)

Transformer tout !

Jean-Marc DURAND
Lunes 2 de enero de 2006 — Última actualización Lunes 16 de enero de 2006

Le capitalisme dans sa phase libérale cause d’énormes dégâts. Fermetures d’entreprises, plans de licenciements et projets de réduction d’emplois se succèdent. Les acquis sociaux sont mis en pièces. Les garanties collectives sont bafouées, cent fois transgressées. Un contrat de travail sur trois a de fait basculé dans le champ de la précarité. La pauvreté atteint un caractère de masse. Aux chômeurs et autres RMIstes s’ajoutent les travailleurs pauvres. Les restos du cœur ne font plus face. Dans ce contexte, toutes les discriminations, d’origine sexuelle ou ethnique, d’âge ou d’appartenance syndicale et politique, traduisent un profond délitement du corps social et un retour aux plus réactionnaires conceptions des relations humaines.

La société est traversée par un intense affrontement de classes touchant tous les domaines, qu’ils relèvent de l’économie comme du champ institutionnel ou sociétal.

Une des caractéristiques actuelles est le rapprochement entre les couches populaires et les couches moyennes dont la paupérisation est un fait avéré. Un nouveau champ du possible s’ouvre. Il donne au parti communiste une responsabilité majeure.

L’enjeu est d’ouvrir la voie à des émancipations transformatrices qui permettent un soulagement immédiat des souffrances engendrées par le capitalisme et en structurent le dépassement effectif. Il s’agit, avec l’action en toile de fond, de créer les conditions d’un rassemblement porteur d’un projet alternatif radical, cohérent et durable.

Le rôle du parti communiste est d’alimenter ce processus. Deux objectifs doivent le guider : Rassembler sur des contenus de transformation radicale, Permettre à ce rassemblement de maîtriser l’ensemble d’une démarche devant conduire à une politique durable d’authentique progrès social.

Cela pose en filigrane la reconquête de notre influence électorale, comme élément de modification du rapport des forces à gauche et atout pour en changer l’orientation. Raison de plus pour que la question d’une présence partout, de candidats du PCF soit souverainement décidée à chaque niveau par les adhérents.

Raison de plus pour mettre en débat et au grand jour la question des moyens de la réalisation d’un projet vraiment transformateur ainsi que celle des alliances futures. Rien ne serait plus dommageable qu’un retour à une pratique d’accords de sommets et à une démarche priorisant l’accession aux lieux «dits de pouvoir». Jean-Marc DURAND. 76

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