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Manifestation à Vénissieux

Un emploi, un logement, c’est un droit !

Mercredi 20 mars 2013 — Dernier ajout lundi 1er avril 2013

Une nouvelle fois cette année, les communistes et d’autres forces sociales et politiques ont marqué la reprise des expulsions par une manifestation dans Vénissieux. 150 personnes, comme l’an dernier ont défilé en faisant le lien entre l’emploi et le logement, deux droits essentiels à une vie digne qui sont malheureusement loin d’être acquis.

Avec Veninov, c’est deux ans de luttes qui vont sans doute aboutir enfin à un début de reprise. Ce n’est pas encore l’objectif de la reprise de la production, mais le repreneur n’a pu en rester à son projet de transformer le site en logistique. Il y aura un peu d’assemblage local et si le marché redémarrer pour la marque Veninov, la production redémarrera. C’est donc encore une longue bataille à poursuivre pour arriver à un redémarrage complet du site. Mais ce 5 Avril, nous pourrons fêter une étape importante, avec les travailleurs qui ont tenu le coup pendant deux ans, arrivant à une fin de droit au chômage qui est une épée de Damoclès sur la tête de chacun et de sa famille, tout en continuant à se rassembler et faire pression sur le repreneur.

C’est tout un symbole qu’ils soient nombreux présents à cette manifestation qui dénonce aussi les expulsions locatives. Car c’est bien d’abord l’emploi qui manque à tant de familles qui se retrouvent à ne plus pouvoir payer un loyer, un crédit, et pour qui s’enclenche la spirale infernale des dettes, des impayés et des huissiers qui conduit un jour à l’expulsion.

De ce point de vue, les manifestants avaient bien raison de reprendre le slogan principal de la manifestation « Un toit, un emploi, c’est un droit, non aux expulsions, non aux licenciements ».

Bien sûr, 150 manifestants ne suffiront pas à faire bouger le préfet ou le gouvernement. C’est d’ailleurs comme l’arrêté du maire interdisant les expulsions dont on sait qu’il sera cassé en justice. Mais c’est bien quand le renoncement aux luttes, l’acceptation de l’état des choses et des règles de l’institution qui crée ce rapport de forces si favorables aux puissants.

La fracture sociale est profonde, et les 250 familles Vénissianes confrontées à un dossier pouvant conduire à une expulsion pensent qu’elles ne peuvent être soutenues par la grande majorité. On leur répète partout qu’elles sont nécessairement un peu responsable, que les autres s’en sortent… Et quand il y a un plan de licenciement, tous les syndicalistes savent que pour les travailleurs, dès que la liste des licenciés est connu, les autres poussent un ouf de soulagement.

Cette réalité de la concurrence que cette société impose à tous est pour les communistes le cœur de la difficulté, et c’est bien le sens profond de la solidarité. Quelques soient les situations individuelles, ceux qui ne vivent que de leur force de travail doivent se serrer les coudes.

C’était le sens de cette belle et dynamique manifestation !

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