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Conseil national du 4/09

de la nécessaire remontée de l’influence du PCF

Intervention de Marie-Christine Burricand
Jeudi 10 septembre 2009

" Que nous propose-t-on aujourd’hui ? Libérer le courant révolutionnaire de la tutelle du PS, ouvrir une alternative de transformation sociale ?

Il me semble qu’il s’agit plutôt de remplacer une tutelle par une autre en enfermant le PCF dans une alliance obligée avec le Front de gauche dont le parti de gauche est le principal bénéficiaire.

A moins qu’il ne s’agisse d’une gestion à courte vue de la situation électorale pour justifier à priori des positions à géométrie variable ?

N’occultons pas ce que veut Mélenchon, le front de gauche à toutes les élections jusqu’en 2012 ! Sommes nous en train de renoncer à présenter partout et à chaque élection des candidats du PCF ?

De même, en ce qui concerne les luttes, allons nous reproduire le scénario de ces derniers mois qui a finalement permis au patronat et à Sarkozy de reprendre la main ?

Je regrette aussi que le rapport n’ait pas abordé la criminalisation de l’activité syndicale, exprimé notre solidarité aux salariés qui sont en train de tout perdre et, en légitime défense, répondent par la violence à la violence du capital.

L’hypothèse de listes autonomes du PCF n’est pas mise en débat.

Le rapport nous parle d’élus communistes et d’offre politique à gauche mais fait l’impasse sur la nécessaire remontée de l’influence du PCF.

Les camarades qui en 2004 avaient fait le choix de listes communistes dans leur région vont-ils devoir y renoncer ?

C’est une logique de dilution.

Le refus de former un groupe communiste à l’assemblée nationale, Marie-Christine Vergiat coordinatrice des élus européens, cela s’inscrit dans cette même logique de dilution.

Nous nous enfermons dans une vision limitée à notre place dans les institutions.

Quand engageons -nous la bataille idéologique au niveau nécessaire, c’est à dire au-delà de ce qui se conçoit dans les institutions ?

On nous parle beaucoup de projets pour les régions. Mais ces projets n’ont de sens que si nous les plaçons dans un projet de rupture avec le capitalisme.

Enfin, pensons -nous pouvoir faire l’économie des explications nécessaires avec les citoyens, quant à nos alliances à géométrie variable ?

Prenons l’exemple de Rhône alpes. Depuis 10 ans nous gérons la région avec le PS sans avoir jamais bougé une oreille. A Lyon, nous participons à une majorité ouverte à des transfuges du MODEM.

A Grenoble, nous participons à une majorité ouverte au MODEM. 

En rhone-Alpes, prenons-nous l’initiative d’une liste autonome de large rassemblement conduite par un communiste ?

Enfin, pas de calendrier bâclé, les communistes doivent pouvoir décider.

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