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des militants interpellent le ministre…

Mercredi 7 décembre 2011

Le ministre est venu signé un contrat entre la ville, l’état et tous les partenaires de la politique de la ville. Ce contrat est une bonne chose pour les Vénissians, car il apporte des financements pour des projets urbains, des outils de politique sociale… IL permet de poursuivre l’expérience du « Grand Projet de Ville » qui a transformé les Minguettes pour faire de cette ZUP guetto un quartier qui commence à être un vrai quartier de ville, avec des habitants qui reviennent, des équipements publics comme le cinéma, l’école de musique, le centre de formation des instituteurs… sans oublier le tramway qui a profondément changé le tissu urbain…

Bien sûr, à Vénissieux, personne n’oublie que c’est un ministre de ce gouvernement des riches qui vient dans la ville. Mais il faut savoir jouer des contradictions et dans cette situation, les contradictions sont bien du coté des discours médiatiques de ce gouvernement. Alors autant les mettre en lumière tout simplement avec les faits

D’autant que ce contrat contient un avenant dit « expérimental », qui répond à la demande forte du maire que la politique de la ville ne soit pas un pansement cachant la désertion de l’état de ces quartiers. Car l’éducation nationale, la police nationale, la santé publique, Pole Emploi… ont des rôles essentiels à jouer dans les quartiers en « politique de la ville ».

Et cet avenant a justement pour but de dire que les politiques « de droit commun », celles qui sont censées s’appliquer partout, dans toute la France, dans tous les quartiers, celles qui doivent faire la république, ces politiques donc pour tous s’appliquent effectivement sur tous les quartiers.

Il ne sert à rien d’accorder des subventions à la politique de la vile, si à coté, tous les services publics disparaissent. Un seul exemple permettra de bien se comprendre. L’avenant comporte une clausse qui dit que dans ces quartiers, l’éducation nationale doit remplacer tous les instituteurs manquants en 2 jours ! L’expérience de ces dernières années montre bien que ce n’est pas le cas. Alors chiche pour que l’inspecteur d’académie qui a signé le mette en œuvre cette année !

Pour que toutes ces questions puissent être sur la table, la ville a organisé une rencontre ouverte pour interroger le ministre, et il n’a pas été décu. Des militants de quartiers, de la CNL, de l’école, de l’emploi se sont succédés, et c’est d’ailleurs à cette occasion que le ministre a annoncé qu’il passerait voir les Veninov, ce qui n’était pas prévu à son programme.

Ci-dessous l’intervention d’une militante de quartier

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