
C’est dur à admettre, même si on savait qu’Élisabeth vieillissait plus vite que les autres depuis qu’elle était malade.
C’est une partie de notre jeunesse qui s’en va
Élisabeth était une combattante, convaincue de la bonté humaine et surtout qu’un monde meilleur était possible
Je me souviens de sa gentillesse souvent démesurée qui faisait sa fragilité
Je me souviens de ses colères justes mais souvent excessives, contre toutes les injustices
Je me souviens de ses douleurs. Il aurait fallu qu’elle soit moins intelligente pour moins souffrir, mais son esprit était aiguisé, même s’il ne lui permettait pas toujours de sae maintenir dans les réalités
Je me souviens de sa naïveté, de sa grande émotivité, de son humour décalé et de ses rires et pleurs enfantins
Je me souviens de son attachement pour nous et surtout pour tous les humains quels qu’ils soient, sans distinction
Rien ne pouvait arrêter Élisabeth, elle ne lâchait pas prise, ce qu nous renvoyait parfois nos petites lâchetés devant les difficultés
Je me souviendrai longtemps de son courage à ) vivre dans un fauteuil. Son dernire combat aura été pour elle même ; celui pour dépasser son handicap
Elle restera pour tous ceux qui l’ont côtoyée, un exemple de force et de courage et aussi d’acharnement et d’entêtement pour les causes justes
Nous nous souviendrons tous d’Élisabeth, citoyenne du monde, our qui la recherche de son propre bonheur passait avant tout par la quête du bonheur pour les autres
5 Janvier 2010