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Conférence de section de Vénissieux

l’unité est un effort des communistes

Mardi 8 juin 2010 — Dernier ajout mercredi 9 juin 2010

Une conférence de section qui pointe l’enjeu essentiel pour les communistes. Faire l’effort de l’unité sur des bases claires.

40 communistes qui se réunissent, ce n’est pas anodin, dans le contexte d’un congrès dont on ne sait pas à quoi il sert, à part le fait de remplacer MG Buffet par Pierre laurent, sans même que ce changement annoncé comme au beau vieux temps du centralisme démocratique ne puisse être porteur d’un message politique… Pierre est-il la continuité de Marie-Georges ? une évolution après les échecs successifs des collectifs et du Front, une préparation d’une nouvelle tentative de candidature communiste aux présidentielles face à la machine médiatique Mélenchon… Va savoir ! La direction nationale mutée est si peu transparente dans ses choix politiques que les vieux militants discutent entre les lignes de l’huma des éventuelles décisions politiques du BP. [1]. Sans compter que serge excusera de nombreux militants dont André Gerin, pris par une contrainte familiale. L’assemblée aura aussi une pensée pour notre camarade Gérard, le jardinier communiste disparu il y a quelques jours.

Celà dit, 40 communistes rassemblés dans une préparation dont l’agenda imposé par le calendrier de congrès n’a pas permis de construire suffisamment de rencontres de cellules, c’est déja une bonne chose pour faire le point des luttes, de notre situation politique, et évoquer les échéances à venir.

Le cœur du débat a porté sur l’unité nécessaire des communistes. Comment faire dans ce contexte national si compliqué, si divisé pour développer une activité de section ouverte à tous, rassembleuse, dans un contexte politique difficile .. ?

Le rapport de serge (qui sera publié dans quelques jours) faisait le tour des luttes, de l’affrontement de classes, à partir de la bataille contre les expulsions ou contre la réforme des retraites jusqu’à celle de l’emploi, notamment dans le groupe Bosch (où il travaille), et celle de la réforme des collectivités locales pour laquelle avec la ville, les communistes cherchent à rassembler pour exiger un référendum national.

L’intervention du sénateur Guy Fischer confirmait de nombreux aspects du rapport en soulignant cependant son désaccord avec la position de la section sur le Front de Gauche. Pour lui, le Front n’est pas un outil de dilution du parti, mais un outil de mobilisation électorale. Il informait de la bataille des parlementaires, autant sur les collectivités locales que sur les retraites (avec une journée nationale organisée par les sénateurs et députés le 21 Juin). Il insistait sur la nécessité pour les communistes de Vénissieux de n’exclure personne.

Pierre-Alain faisait le détour par la situation du monde et ce renversement qui fait que le capitalisme du Nord est aujourd’hui totalemetn dépendant de la croissance d’un Sud, dans lequel capitalisme et socialisme coexiste. Evoquant la nécessité d’un parti communiste de combat, il concluait sur la question des institutions en soulignant que les communistes avaient besoin de députés et de sénateurs, de leur activité au plus haut niveau possible, pour démontrer la capacité des communistes à diriger l’état, mais que la première mesure qu’une nouvelle révolution française devrait prendre serait de détruire ces institutions en reconstruisant une nouvelle république dans laquelle le sénat serait supprimé. Cette dialectique entre luttes et institutions est essentielle pour reconstruire un parti communiste.

Marie-Christine reprenait la situation politique dans la ville à partir de l’analyse des résultats du Front de Gauche et la crise de l’Union Européenne. Elle insiste sur la nécessité de poser tout de suite la question d’une candidature communiste aux présidentielles pour faire barrage à la manœuvre Mélenchon, qui est évidemment destiné à plomber définitivement le parti communiste.

Elle évoque les prochaines législatives en invitant les communistes à se placer à l’offensive pour gagner de nouveaux électeurs et éviter toutes manœuvres pour proposer peut-être un candidat Front de Gauche dans la 14e circonscription, étendue par la droite à la moitié de St Priest.

Guy Fischer s’étonnera de cette crainte et soulignera qu’à son avis, aucun dirigeant fédéral ne pouvait imaginer une candidature non communiste dans cette circonscription. Un camarade fait état de situation dans un certain nombre de départements où des directions n’ont pas reculé devant de telles manœuvres.

Retour à la situation internationale avec Alain qui soulignait que l’affrontement nord/ sud était d’abord pour l’essentiel un affrontement entre capitalistes et insistait sur la nécessaire reconstruction de la solidarité internationale.

André Mazuir évoquait la vie de la section et appelait à des mesures d’organisation permettant plus d’efficacité dans la mise en mouvement des communistes.

Annie Brouet dira de son coté qu’elle n’oppose pas la démarche du Front de Gauche aux élections et le renforcement du PCF. Elle se prononce pour les deux.

La discussion se conclura en fin de conférence par un appel de la conférence de section à la candidature de André Gerin en 2012.

Michèle Picard soulignait notamment la bataille engagée par l’état contre les communes, lieu de résistance possible, et plus précisément par le préfet se permettant d’écrire au maire pour la menacer de sanctions. Elle évoque les batailles menées par la ville, les possibilités et les difficultés de rassemblement, l’attitude toujours plus agressive du parti socialiste qui multiplie les déclarations d’opposition.

Blandine Chagnard rendait hommage à Gérard qu’elle a remplacé à la trésorerie et présentait le bilan de la section. Avec 43% de cotisants, il y a beaucoup à faire pour reconstruire une vie de cellule autonome pour collecter les timbres. C’est une condition pour faire vivre le parti réellement. La situation de la section est cependant saine, avec une bonne contribution des élus. La question des relations avec la fédération n’est toujours pas résolu. La section continue à verser 50% des cotisations à la fédé, mais la fédé ne reverse pas les 50% des cotisaitons qui lui sont transmises directement par prélèvement ou par chèque. De fait, la dette de la fédération envers la section augmente constamment.

En conclusion, Serge mettait au vote deux résolutions

  • une sur la candidature de André Gerin en 2012, voté à l’unanimité
  • une sur lacontribution collective rédigé notamment par des communistes de Vénissieux qui est proposé comme contribution de la section au congrès. Elle a été adopté par 38 voix pour, 2 abstention et 1 contre.

[1pardon, du collège exécutif ? non, ce n’est pas ça non plus, d’ailleurs, je ne sais plus, y-a-t-il encore un président du parti après le départ de Hue ?

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