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Avenir écologique de la planète:

le vrai principe de précaution, c’est le communisme !

Une réflexion personnelle de Georges Gastaud à propos du sommet de Copenhague
Jueves 10 de diciembre de 2009

Même si les recherches scientifiques sur les causes du réchauffement climatique sont loin d’être achevées, il est salutaire que les Nations-Unies se réunissent spécialement à Copenhague pour traiter de la sauvegarde écologique de la planète.

Il est vrai que depuis des siècles, «le capitalisme ne crée la richesse qu’en épuisant ses deux sources, la Terre et le travailleur» (Marx). Depuis longtemps d’ailleurs, le capitalisme ne développe plus qu’en surface les forces productives : entré depuis la fin du 19ème siècle dans sa phase monopoliste, dans laquelle Lénine plaçait le moteur de l’impérialisme moderne, le capitalisme pourrit sur pied depuis plus d’un siècle : derrière la clinquante «modernité» du portable, du baladeur et du clavardage généralisé, casse industrielle et parasitisme financier battent leur plein dans les pays de la Trilatérale impérialiste USA/Japon/U.E. ; des millions de prolétaires y sont réduits au chômage ou aux petit boulots ; dans les pays du Sud, dans les ex-pays socialistes détruits par la contre-révolution, règnent misère de masse et surexploitation. Pendant qu’explose le nombre de milliardaires en dollars, la barre du milliard d’affamés vient d’être franchie en 2009 : champagne bio pour tout le monde ! Ces meurt-la-faim sont les victimes systémiques de la spéculation des «marchés» sur les céréales et de la destruction organisée des cultures vivrières sous l’égide des trusts agroalimentaires comme Monsanto, et des appareils d’Etat à leur dévotion, comme l’Union européenne.

Et partout, avec la crise systémique du capitalisme qui n’en finit pas, des millions de chômeurs supplémentaires viennent chaque mois s’ajouter à la liste des licenciés pour cause de profits insuffisants. Ainsi le libre-échangisme sélectif piloté par les USA (qui savent protéger leur marché intérieur et interdire les importations françaises quand bon leur semble !) est-il en passe d’araser l’industrie indigène des pays du Sud et de l’Est. En France, l’euro-libre-échangisme vient symboliquement d’obtenir coup sur coup la liquidation des usines Amora de Dijon et la fermeture de la maison de Haute-Couture Christian Lacroix ; quant à la casse des usines d’équipement automobile, elle bat son plein : avec la mise à mort programme du «produire en France», il faudra donc importer, et importer encore sur mer, par air et sur route, tout ce qui était auparavant produit sur place et en permettant aux gens de gagner leur vie. C’est le règne absurde du «flux tendu» et du «juste à temps», c’est le yaourt faisant deux fois le tour du monde avant d’atterrir sur les tables, avec derrière lui une impressionnante traînée de C.O.² et de gens jetés à la rue…

Cela n’empêche par M Borloo de poser à l’écologiste distingué dans les médias pendant que son compère Cohn-Bendit parade sur les sarko-médias dans l’espoir d’exploser une «gauche établie» déjà passablement discréditée. Etranges «écolos», dont le premier rêve de faire rouler des camions de vingt-cinq mètres sur nos autoroutes ; quant au second, il a soutenu la constitution européenne et son principe de «concurrence libre et non faussée», synonyme de délocalisation généralisée, donc de transport de marchandises «made in ailleurs» par super-tankers mazoutant les mers et par super-camions enfumant nos bronches. D’ailleurs, si la France tente un jour de taxer la pollution produite par le transport routier, première cause de pollution atmosphérique bien avant nos usines aux deux-tiers délocalisées, la «verte» Europe de Bruxelles lui infligerait aussitôt d’énormes amendes avec le soutien zélé de «Dany le Vert», chantre bien connu de la lutte anti-«protectionniste»… C’est d’ailleurs ce même Cohn-Bendit qui, à l’unisson de Jean-Paul Huchon, président du conseil général francilien, voudrait privatiser et démanteler Electricité de France, comme si l’exigence de sécurité ne commandait pas au contraire de revenir au monopole de l’Etat sur l’énergie nucléaire, quitte à braver pour cela le veto de Bruxelles et à sortir la France de cette prison des peuples qu’est l’Europe du Traité de Lisbonne…

Dans ces conditions, il est rassurant que les travailleurs retrouvent le chemin du combat de classe. Soutien total, donc aux routiers et aux cheminots de France qui, en posant, chacun de son côté (hélas !), le problème des bas salaires et de la dangereuse euro-déréglementation des transports ferroviaires, maritimes, aériens et routiers, peuvent forcer les capitalistes et leur Etat-UMP à mettre la main à la poche, les empêchant ainsi de suivre leur pente «naturelle» : celle du profit immédiat, qui est aussi souvent celle de la plus grande pollution sociale et écologique possible…

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