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Rencontres internationalistes 2012

les choix politiques des partis communistes d’Europe

Introduction de Serge Truscello
Miércoles 11 de septiembre de 2013 — Última actualización Sábado 21 de septiembre de 2013

On vous propose donc un débat autour de ces questions en sachant que l’histoire des partis communistes en Europe est marqué depuis 20 ans par une grande diversité des choix. Donc depuis la dissolution du PCI, ce qu’ils ont appelé la cosa qui l’a détruit, jusqu’à la réaffirmation révolutionnaire du KKE en 96 en passant par l’amputation du PCF, la création du parti de gauche européen représentante une accélération des divergences puisque des partis communistes n’en font pas partie alors que des partis non communistes le sont.

On sait aussi que ce débat n’est pas facile. On l’a vu dans la préparation de ce débat, cet après-midi, avec une difficulté à avoir des engagements, par exemple des camarades du parti communiste portugais et y compris les camarades du KKE qui nous ont fait passer une lettre mais qui n’ont pas désiré participer pour l’instant, dans ces conditions à nos débats. Ce débat n’est pas facile, parce qu’y compris le responsable des relations internationales du PCF nous a dit dans un échange qu’on a eu que cela lui posait un problème, ce qui explique l’absence d’un représentant de la direction du PCF. Mais bon, il nous a semblé que face à la crise et à l’accélération de l’Europe fédérale, il nous paraissait essentiel de faire le bilan de ces choix politiques.

Donc on a un certain nombre d’invités.

  • Domenico Lesurdo philosophe italien, membre du PDCI, président de la société (Hégélienne internationale, auteur de plusieurs ouvrages,
  • Marie-Christine Burricand qui est membre du conseil national du PCF, conseillère générale de Vénissieux canton Sud et qui est coordinatrice du réseau Faire vivre et renforcer le PCF
  • Chrysanthie Therapontos communiste originaire de Chypre
  • Vladimir Caler journaliste communiste Belge
  • Gudrun Stevacheski, communiste du DKP allemand

Donc pour commencer, avant de donner la parole à Domenico, je vais lire la lettre que les camarades du KKE que Prokopios Panagoulias, qui n’a pu être présent, nous a fait parvenir. Un peu résumée car la lecture serait trop longue, on la mettra de manière globale sur le site.

" Pour le 3ème congrès du PGE organisé aux mêmes date 3 et 4 septembre que la rencontre internationale des partis communistes et ouvriers en Afrique du Sud, en agissant de façon aussi provocante et symbolique, le rôle de division et de sape du PGE contre le mouvement communiste international est clairement dévoilé. Comme cela est connu de tous, le KKE a pris une position claire dès le début contre la possible mise en place du PGE. D’autres partis, qui dans le passé, avaient suivi en Europe le courant eurocommuniste et en fait, en opposition à l’URSS et aux autres partis socialistes d’Europe, ont joué un rôle capital dans sa formation. Toute un série de partis qui avaient abandonné toute référence aux idéaux communistes ont également soutenu sa mise en place, comme le parti Synaspismos de Grèce qui ont eu un rôle anti-communiste conséquent, ainsi que le parti Di Linke d’Allemagne, finalement une série de PC ont décidé de le rejoindre en tant qu’observateurs, en tenant compte dans chaque cas particulier de la combinaison de plusieurs facteurs. Plusieurs années se sont déroulées depuis et aujourd’hui nous sommes d’avis que nos analyses ont été confirmées par les faits. Si nous jugeons de l’activité des thèses et de toute l’expérience constituée par l’exigence du PGE.

Dans ses documents programmatiques, constitution et programme, le PGE rejette tout ce qui est communiste, les traditions révolutionnaires, il est hostile au socialisme scientifique, à la lutte de classe et à la révolution socialiste. Dans sa constitution il accepte, dans le cadre institutionnel de l’Union européenne, que l’UE capitaliste est éternelle et une condition fondamentale de son existence, et le fait qu’il accepte de ne pas remettre en cause le cadre de l’UE. Le fait que les forces dirigeantes du PGE, celles qui mènent le parti et façonnent sa ligne politique, opèrent dans les limites du mode de production capitaliste, transparaît dans leur appel à soutenir l’UE impérialiste, dans lesquels elles appellent à jouer un rôle plus important dans les affaires du monde.

Les larmes que le PGE verse dans les documents de son 3ème congrès, reconnaissant le fait que la disparition du socialisme réel a mené à la dégradation des conditions de vie des travailleurs, sont hypocrites si on prend en compte le fait que les forces qui dirigent le PGE sont parmi celles qui ont lutté contre l’URSS et les autres partis socialistes avec la droite et les sociodémocrates et qui acceptent encore aujourd’hui et utilisent l’intégralité de l’argumentaire de la bourgeoisie qui se détermine par une identification du communisme avec le fascisme.

Les désaccords du PGE avec la militarisation européenne et des relations internationales donnent l’impressions de sermons de missionnaires si on considère que dans le même temps ce parti a déclaré son soutien à un rôle plus actif de l’UE dans le monde et a accepté la politique étrangère de sécurité commune. La même chose est vraie pour son appel à la dissolution de l’OTAN quand cette revendication n’est pas articulée à la ligne pour le retrait de tout état membre de l’organisation. Les références relatives à une juste résolution d’une série de problèmes internationaux, Palestine, Chine, blocus de Cuba sont extrêmement hypocrites quand il est dit qu’ils sont résolus non pas par la lutte anti-impérialiste des peuples mais par la mise en œuvre du droit international et européen.

Une autre démonstration de cela est la position commune concernant l’UE vis-à -vis de Cuba, cela est démontré encore par l’interdiction légales des activités des PC dans une série de pays de l’UE, cela est démontré également par l’interdiction des symboles des mouvements communistes et ouvriers dans plusieurs pays le l’UE. Le PGE a été encore une fois silencieux sur toutes ces questions.

Camarades, le temps est venu de lever les illusions sur le rôle que le PGE joue. Le KKE appelle les PC et ouvrier, qui pour différentes raisons ont rejoints en tant que membres observateurs ce parti fabriqué de toute pièce, qui a été créé sous les conditions de l’UE afin de la servir, a réexaminer leur position. L’affaiblissement de ce parti de la gauche de l’UE, le renforcement de la coopération sur un pied d’égalité entre PC et ouvrier en Europe sur la base du marxisme et léninisme et de l’internationalisme prolétarien indépendamment des conditions et des limites fixées par l’UE constitue le seul espoir pour le rassemblement du mouvement communiste européen et la seule réponse viable à l’agressivité du capital européen contre les droits des travailleurs.

On a eu aussi un message du PC Tchèque qu’on publiera sur le site.

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