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8es rencontres internationalistes de Vénissieux

Questions et réponses sur l’impact de la révolution d’octobre

Questions dans la salle… et réponses de Tatiana, Zizi, Sylvain et Danielle
Jeudi 30 novembre 2017 — Dernier ajout vendredi 22 décembre 2017

Questions dans la salle (transcription Robert Brun)

Michel S. : Le communisme est un processus, je suis assez surpris qu’on le réduise au rôle de dirigeants qualifiés de dictateurs. Il y a un effondrement du socialisme, on n’a pas vu venir les choses.

Didier M. : Dans plusieurs entreprises en lutte, dont Arkéma, la réponse des directions aux revendications des salariés étaient : «  Vous voulez revenir au temps de l’ URRS ». Le PCC est accusé de faire des compromis qui conduisent au capitalisme, alors qu’il renforce au contraire sa conception marxiste. A propos de la Russie et de la révolution d’Octobre, nous avons besoin de comprendre, comment et pourquoi la révolution a échouée.

Jean Michel G. : Bravo à la Russie pour la révolution. La Jeunesse est dans l’action car mal payée, souvent précaire et mal traitée. Ce que l’on veut c’est une grève illimité.

Intervenant : l’histoire ne se passe pas comme nous l’aurions souhaité. Au moment de la révolution le peuple Russe était largement analphabête, mais il avait un parti communiste et des dirigeants, nous c’est un peu le contraire. La perspective révolutionnaire n’est pas terrible. La Chine a pris la mesure de cette situation.

Marie-Christine E. : Nous assistons à la montée en puissance du nombre de luttes, les manifestations contre la loi travailont été le plus long mouvement depuis 1968. Avec l’action de cette année contre les ordonnances, elles ont rassemblées beaucoup de monde, mais la situation politique est compliquée, nous assistons à la montée d’un mouvement populiste de droite comme de gauche. La grève générale ne peut s’obtenir en appuyant sur un bouton, on explique, on combat, on convainc.

Paul B. : J’appelle la réflexion des communistes sur la situation politique. Nous sommes aujourd’hui dans une initiative d’une section du PCF et de militants nationaux du PCF qui résistent depuis 30 ans à la tentative de liquidation du parti. Il y a 30 ans le marxisme était encore toléré, mais on ne pouvait pas parler de Lénine. Nous sommes en train de sortir de cette période, parce que les conditions économiques, matérielles, sociales et écologiques, le permettent et l’exigent. Nous sommes dans la période de préparation du congrès. La direction nationale est hésitante, elle est décidée à ne pas laisser se développer les idées que nous voulons porter, les positions des communistes peut l’obliger d’en tenir compte. Nous sommes dans quelque chose d’important.

Intervenant : Quels remèdes apporter à l’expérience de la construction du socialisme en Russie ? Comment les camarades interprètent la trahison de dirigeants du parti ?

Jean-Jacques : Il est important d’apprécier la situation au plan international. Pour les jeunes rien ne s’améliore, les productions durables ne sont pas suffisament prises en compte, et puis il y a les guerres, l’exploitation des migrants, les essais de nouveaux produits sur le territoire Africain. Nous devons participer à la lutte des classes au plan international.

Robert B. : Après la révolution Française nous avons subit deux empires et deux restauration de la monarchie et finalement la république c’est imposée. Il en sera de même pour le socialisme. Durant le 20° siècle le socialisme a été confronté à la lutte des classes au plan international, nous avons reculé, mais nous avons plus de raisons d’être optimiste sur la durée, même si dans l’immédiat nous subissons.

Georges L. : Dans le débat sur la laicité, quelle est notre positions, notamment entre ce que disent le directeur de Charly-Hebdo et médiapart ? Idem sur le mouvement en cours à propos des femmes. Quelle est notre position vis à vis de l’Islam ?

Gilbert R. : Je suis intéressé par l’ensemble des exposés, notamment sur l’actualité de la révolution. Ce n’est pas parce qu’on décrête que le communisme est dépassé, qu’il est moins nécessaire ou que la classe ouvrière n’a pas besoin de lutter. Comme le disait Mao, «  n’oubliez jamais la lutte des classes » Des choses graves se passent en Pologne à l’égard des communistes de ce pays. 67 partis communistes dans le monde ont signés une pétition.

Réponses de Tatiana Desiatova, Zizi Li, Sylvain Tessier et Danielle Bleitrach

(transcription Robert Brun)

Tatiana Desiatova (KPFR)

« Merci aux camarades de montrer tant d’intérêt dans vos interventions à la pratique et à la théorie du communisme. Nous parlons la même langue, celle du socialisme, du communisme, du Marxisme-Léninisme.

Sur le socialisme je donnerais cet après midi dans le débat des réponses précises. Je m’en tiendrais ce matin à la question de la trahison des dirigeants ; La question de la trahison des dirigeants est quelque chose de terrible, mais comment distinguer entre un leader et un traitre ? Gorbatchev, Yakovlev, d’autres.. Il y a eu un congrès, il a été élu, il proposait le socialisme, la pérestroika, cela plaisait à beaucoup de gens, ce n’était pas écrit sur son front que s’était un traitre. Il participait à des meettings, il discutait avec le peuple de manière démocratique. Cela peut arriver dans n’importe quel parti, c’est malheureusement une erreur fatale, mais mettez vous à notre place !" "

Zizi Li (PCC) :

« Il faut voire la révolution et l’influence de la révolution Russe sur le long terme. La révolution Chinoise est une continuité de la révolution Russe, nous avons suivi ce chemin. Depuis 1917 ; le socialisme dans le monde à rencontré beaucoup de difficultés, mais aussi relevé beaucoup de défis. Il a joué un rôle très positif pour la paix dans le monde et le développement. Le congrès du PCC a pensé le socialisme d’une nouvelle ere. La Chine progresse dans divers domaine, l’économie, la culture, la politique. Cet après midi le secrétaire général va expliquer les progrès économiques que nous réalisons. »

Sylvain Teissier :

« A propos des processus historique, les peuples ont été en luttes dans des périodes donc en phase ascendante et dans d’autres périodes en phase descendante, mais les peuples ont toujours reconstruit en mieux. On peut être optimiste au niveau historique. Si on est capable d’analyser son propre parti, on sait ce qu’il faut faire. »

Danielle Bleitrach :

« Nous avons une montée des luttes dans un processus historique et pas théorique. C’est un processus multiple et qui se joue dans le développement. La révolution se joue à partir de ce que nous sommes dans un processus multiple. Octobre 17 c’est la première révolution socialiste c’est du lourd.Ce qui se passe dans l’échange depuis longtemps à Vénissieux, sans donner de leçon, mais en profitant de toutes les expériences, c’est ainsi que devrait fonctionner le mouvement communiste. Le PC d’URSS l’a fait notamment avec les révolutions de Chinoise et d’indonésie, mais à un moment cela n’a plus été le cas. Nos progrès sont visible en URSS, les oligarques ne savent pas quoi faire de la révolution, c’est la même chose chez nous, la bourgeoisie ne sait pas quoi faire avec la révolution Française. Malgré les tentatives on arrive pas à faire renoncer les communistes au nom de leur parti. Nous sommes un parti en lien avec toute l’histoire révolutionnaire de notre peuple. »

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