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Que faire en 2007 ?

Le dimanche 4 juin 2006

Les déclarations tonitruantes de Ségolène soulignent avec force l’enjeu du vote des quartiers populaires et du monde du travail.

Et pendant que les négociations-pressions continuent pour trouver une candidature unique solution miracle permettant de sauver la gauche antilibérale en 2007, la bataille idéologique bat son plein pour enfermer le vote populaire dans le vote utile Sego-Sarko. Bien sûr, cette bataille aura ses limites, mais les voies de garage habituellles de l’abstention ou du vote FN seront encore là pour éloigner les réticents…

Et si les « candidats potentiels » antilibéraux dénoncent avec justesse la dérive sécuritaire dangereuse de la réponde policière ou militaire, peuvent-ils proposer une perspective politique qui réponde a une véritable situation d’ugence ?

Car l’importance de l’économie parrallèle dans les quartiers et ses conséquences multiples, entre autre sur les rapports sociaux de violence, de clans et de nécessité du silence est une réalité ! Elle favorise de manière contradictoire une demande très forte d’intervention de police, de protection des espaces et des personnes, et la méfiance devant les institutions, y compris la police.

En novembre par exemple, cette dualité entre une demande d’intervention policière pour stopper les incendies et la dénonciation du gouvernement et des brutalités policières apparaissait avec force.

Bien sûr, il y a des luttes, des occasions de solidarité dans l’action contre les expulsions de logement ou de sans papiers, contre la fermeture d’une classe, mais ceux qui militent dans les quartiers savent que ces luttes sont faibles et ne construisent que peu de « communauté de luttes », peu de « conscience de classe » face a la force des communautés d’origine ou de religion.

Et tant que personne n’affirme avec force une réponse forte a cette réalité de la violence sociale dans la concurrence de tous contre tous, dans cette réponse prémafieuse que le capitalisme construit dans la misère et la précarité, dans cette dualité du sous-développement au cœur des pays développés, aucune bonne intention, aucune discours moralisateur ou culpabilisant ne résistera au couple infernal segosi-sarkolene.

C’est réellement une rupture, une révolution qui est nécessaire aux quartiers populaires, au monde du travail, ce n’est pas seulement une meilleure régulation sociale de cette société, ce n’est pas un « autre » capitalisme, mais bien des mesures radicales affirmant les droits de tous contre les droits de la rente, annoncant la création de centaines de milliers d’emplois dans l’éducation, la protection de la jeunesse, la santé et la culture, la mise sous contrôle citoyen des outils de l’état, notamment des forces de police, le détournement massif des énormes moyens économiques accumulés par le capital au service de la réponse aux besoins sociaux, l’indépendance par rapport aux institutions de domination impérialistes, union européenne compris, pour reconstruire une réelle république souveraine et solidaire des peuples en lutte du monde entier.

Un tel programme peut ouvrir un espace de construction d’une « communauté de lutte », d’une « conscience de classe », malgré la réalité des violences et des divisions !

Mais un tel programme et la candidature aidant à le construire ne peut porter qu’un nom : communiste ! De fait, la réalité des négociations antilibérales n’a qu’un sens. Tenter de trouver enfin l’unité des alternatifs en construisant la division des communistes !

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