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Démocratie, direct !
J’aurais de loin préféré une critique du texte lui-même à ce salmigondis de mépris et d’ignorance … vous auriez dû lire Marx avant de déverser pareil fiel !
Vous eussiez alors pu comprendre qu’il n’y a nul « spontanéïsme » dans ce texte, bien au contraire : vous y auriez reconnu Marx, celui du Manifeste. Vous éviteriez ainsi votre confusion récurrente entre l’évidente nécessité de s’organiser et la non moins triviale inefficacité de modes d’organisations déjà périmés au temps de Marx, parce qu’empruntés au « camp d’en face » !
A force d’avoir peur de votre ombre, vous en arrivez à écrire : « Ce concept de réseau ou d’horizontalité relève du spontanéisme le plus dangereux incompatible avec la lutte communiste qui nécessite une organisation bien structurée pour mener la guerre contre la dictature du Capital. ». En gros, vous écrivez sans susrsauter que le cœur du cœur du concept de communisme « relève du spontanéisme le plus dangereux incompatible avec la lutte communiste » parce que vous confondez « bien structurée » et « pyramidale », au point de ne plus vouloir voir autour de vous et dans le monde les centaines d’exemples vivants d’organisations bien structurées sans hiérarchisme ni centralisme. Quitte à ignorer superbement les échecs récurrents de pyramides « bien structurées » par de glorieuses « avants-gardes éclairées » … à la bougie ! Il y a là un « idéalisme » spontanéïste complètement stérile à vouloir à tout prix recaler dogme (léniniste) et réalité. C’est totalement antinomique avec le matérialisme historique marxiste !!!
Concernant la situation interne au Parti, on a pu constater dans toutes les « tendances » une tendance avérée de certains pour « aller à la gamelle » quitte à en avaler leurs cravates … Il n’en reste pas moins que nombre de communistes ont étés particulièrement choqués par l’absence de démocratie interne au dernier congrès (J’ai lu des textes où Danielle Bleitrach - pour ne citer qu’elle - ne mâche pas ses mots à ce sujet).
Concernant l’antinomie absolue entre l’étatisme « socialiste » et le communisme, si vous n’avez pas compris plus haut et que pour vous Lucien Sève « sent trop le souffre » relisez Marx : cette question occupe une place importante dans « Le Manifeste ». Le « socialisme » n’est pas une « étape nécessaire » : c’est une illusion réformiste.
C’est on peut le craindre le même genre de mélange d’ignorance dogmatique et d’illusions réformistes qui vous pousse à affubler une analyse marxiste que vous peinez visiblement à comprendre de vos épithètes mérpisantes (« galimatias incohérent » de « notre historien en herbe »), faute de disposer d’arguments plus pertinents ou, à défaut, plus courtois ?