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« Le capitalisme conduit inexorablement à la barbarie  »

Le dimanche 20 septembre 2009

Quand on observe le marché, on peut effectivement se dire, que les prolétaires vendent « au juste prix », leur force de travail à un capitaliste qui vend « au juste prix » des marchandises et n’en tire du profit que parce qu’il arrive, en mobilisant le travail des prolétaires, à créer plus de richesses que ce qu’il en a consommé…

Et aucun marxiste ne dira le contraire… saut que justement, il faut expliquer COMMENT se crée ce « surprofit » qui est à la base de l’accumulation capitaliste… et c’est ce que Marx découvre en s’apercevant qu’on ne peut rien expliquer si on reste dans le monde de l’échange, du marché, qui est en principe toujours « égal »… Contrairement aux critiques « humanistes », « idéaliste », Marx dit que le capital n’est pas un voleur qui tricherait pour faire du profit… (même si beaucoup de capitalistes trichent… !) De fait, le capital achète EN MOYENNE le travail a son juste prix, et vend EN MOYENNE ses marchandises à leur juste prix, sauf que le miracle de la production c’est que le travail produit plus de richesse qu’il n’en vaut… C’est ce qui fait la spécificité de la marchandise travail… Et Marx « descend » dans le secret de fabrication du profit, l’exploitation du travail. Quand un prolétaire (un salarié) travaille 8 heures, il a travaillé pendant 3 ou 4 heures pour rembourser la valeur de son travail, son salaire, et il travaille le reste du temps GRATUITEMENT… La valeur crée par son travail est accaparé par le capital qui en tirera le profit avec lequel il pourra se reproduire et s’accroitre… C’est le cœur des « luttes de classes » qui ne sont un choix ni pour le capital ni pour le travail, mais une réalité profonde du système..

Or la réalité du travail, c’est qu’il est de plus en plus SOCIAL, à une échelle de plus en plus grande. Se crée ainsi une contradiction toujours plus forte entre le caractère collectif, social du travail, et le caractère privé du capital. Cette contradiction mine le développement du capital lui même qui a besoin de l’état pour imposer sa loi au service des intérêts privés, alors qu’il est en permanence obligé de mettre en œuvre une organisation du travail collective… Et il y arrive très bien, tant que les salariés acceptent que leurs efforts collectifs soient accaparés par des intérêts de plus en plus réduits à l’échelle de l’humanité… Par exemple, quand en 2009, des millions de salariés acceptent que les états paient avec leurs impôts les dettes des grands banquiers… le capital montre la réalité de sa force…

Donc, les communsites ne détruiront pas le profit, ils le socialiseront ! c’est à dire qu’ils adapteront les rapports sociaux aux modes de production, créant ainsi les conditions d’une histoire humaine libérée de cette préhistoire des luttes de classes capitaliste… Il ne s’agit pas de confisquer les richesses.. A la limite les fortunes, on s’en fout ! L’argent ne fait pas le bonheur… ce qui nous intéresse, ce sont les conditions de production du profit et sa destination….

Et si les prolétaires ne font pas monter le rapport des forces en faveur du salaire, le capital cherche un profit toujours plus grand, une part toujours plus grande du profit… Sans luttes sociales, sans révoltes, sans révolution.. le capital se déchaine, comme il l’a fait en cette fin de 20e siècle et pille la planète, les pays pauvres, récupère tous les acquis sociaux qu’il avait du lâcher, et remet même en cause le statut des couches moyennes, voire de la petite bourgeoisie.. Il faut que le taux de profit augmente toujours, car les capitalistes sont en concurrence entre eux, et cette concurrence ne connait pas d’autres limites que les rapports de forces des luttes de classes…

C’est ainsi que le capital a transformé la société Franà§aise au point que la génération née en 1990 vivra moins bien que celle née en 1950… C’est cette paupérisation, qui n’est pas un choix politique, mais une loi au cœur de l’accumulation qui conduit à la barbarie… Bien sûr, ces lois ne sont pas des lois mécanistes, elles s’expriment dans l’histoire, avec ses luttes, ses batailles sociales, politiques, économiques… et par exemple, l’irruption de la chine change évidemment la donne sur beaucoup de sujets… Mais les transformations des dernières décennies, le retour de la grande pauvreté dans les pays riches, l’effondrement de l’Afrique, des anciens pays de l’Est… tout en confirme la profonde validité…

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