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En réponse à l’article :
Réflexions sur le PC de Grèce
par Fosco Giannini, membre de la direction nationale du Parti de la Refondation Communiste (Italie), et coordinateur national du courant de l’Ernesto
Dans le cadre de ce petit hommage que notre site rend, à juste titre, au Parti Communiste de Grèce (KKE) je voudrais ajouter seulement quelques petites notes : au début des années 1990, je suis allé – en tant que membre du Département Politique Étrangère du PRC et responsable aux rapports avec les forces communistes et de gauche européennes – au Congrès du KKE, le Congrès consécutif à la scission de droite de la part de Synapsimos. C’était un Congrès difficile : la scission du Synapismos, menée par Maria Damanaki, sur des positions philo "occhettiennes" [de Attilio Occhetto, liquidateur du PCI en 1991] et tournées vers le dépassement de l’autonomie communiste et la transformation du KKE en un "Parti de Gauche" (l’éternel retour, pourrait-on dire, si on reste dans l’esprit hellénique et en pensant à ce qui se passe depuis des décennies en Italie, de la "Bolognina" d’Occhetto jusqu’au contemporain Vendola et à ses partisans au sein même du PRC, en passant par Bertinotti) avait créé des problèmes importants au KKE, qui s’en est bien vite remis surtout grâce à un large et profond enracinement, en particulier parmi la classe ouvrière et les paysans.